Air Normand en ligne pour mieux respirer.

L'association propose une version améliorée de son site web.

Air Normand a mis en ligne un nouveau site internet. L'association fait ainsi profiter le public des nouvelles possibilités offertes par le récent partenariat avec le Crihan.

Le centre de ressources informatique de Haute-Normandie a en effet mis sa puissance de calcul au service de mesures et de prévisions plus rapides et plus précises.

Autre innovation, le nouveau site est commun avec l'association Air Com qui effectue les relevés en Basse-Normandie et permet donc une vision globale de la qualité de l'air sur toute la Normandie. Les mesures sont affichées pour la plupart en temps réel et sont désormais disponibles pour toutes les communes de la région. Il est même possible de connaître à chaque fois la proportion de chaque polluant dans l'air ainsi que la part respective des différentes sources d'émission (industrie, transport, etc.) Seront également publiés des bulletins polliniques hebdomadaires. ce qui devrait intéresser les quelque 20 % de personnes concernées par cette allergie.

Le site propose un espace numérique permettant d'intégrer des vidéos et surtout une version adaptée aux smartphones pour rester informé en permanence. Des formulaires sont toujours disponibles sur le site pour les témoins d'éventuelles pollutions (odeurs, dépôts, fumées)

Attention,votre salière peut vous faire du mal...

Caché dans les produits industriels, le sel est consommé en excès. Accusé de tous les maux par les uns, innocenté par quelques-autres, le sel n'en n'en finit pas d' agiter.

En fait, d'après les innombrables études sur le lien entre sel et pathologies, la balance penche nettement en faveur de sa diminution.

Son excès favoriserait l'augmentation de la pression artérielle, l'une des grandes responsables des maladies cardio-vasculaires. Il serait également un facteur de risque d'ostéoporose et de cancer de l'estomac. Notre consommation actuelle tourne autour de 8,5 g par jour. C'est encore trop. En 2002, dans un rapport consacré au sel, l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (afssa) devenue l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation (anses), préconisait de réduire son apport pour parvenir à un consommation moyenne de sel de 7 à 8 g par jour chez les hommes et 6,5 g chez les femmes et les enfants. Mais ces chiffres restent élevés et sont encore supérieurs aux recommandations de l'organisation mondiale de la santé (OMS), à savoir 5 g par jour. Plusieurs leviers ont été activés. Côté consommateurs, il s'agit de nous inciter à maîtriser l'usage de la salière et de nous informer plus précisément sur la teneur en sel des aliments. Côté professionnels, les recommandations portent sur la réduction des teneurs en sel dans les produits qui nous en apportent le plus : pain et viennoiseries, charcuterie, condiments, plats cuisinés, fromages, soupes, quiches et pizzas, céréales. En effet près de 80% de nos apports sont liés aux produits manufacturés. Il faut dire que, pour les industriels le sel est un allié précieux. C'est un exhausteur de goût, capable de relever les mets les plus insipides. Le sel est aussi un bon conservateur. Il favorise certaines colorations, comme celle de la croûte de pain, et joue un rôle dans la texture des aliments : un jambon qui manque de sel va devenir impossible à trancher. Les français ingèrent en moyenne 8,5 g de sel par jour, c'est encore trop ? Sachant que les besoins physiologiques se situent entre 1 et 2 g par jour, 95 % de la population en France

sont en excès de sel. Or les études montrent que sur les 10 millions d'hypertendus en France, 1 à 2 millions le sont à cause du sel. Un autre chiffre parlant est la part attribuable à cet excès dans les risques cardio-vasculaires : 30000 morts environ par an, sur un total de 150000 par maladie cardio-vasculaire

L'infarctus, qui est une détérioration brutale d'une artère, elle présente des facteurs risque chez l'homme dès 40 ans, chez les femmes dès 50 à 60 ans. En fait, l'infarctus du myocarde est la coséquence de l'occusion d'une aryère coronaire ou de l'une de ses ramifications. Privée d'un seul coup d'oxygène la partie concernée du coeur se nécrose.

<< Quand l'artère coronaire est bouchée, on ressent une vive douleur dans la poitrine et le bras gauche. Plus de la sueur, un malaise, des nausées, une sensation d'étau. d'écrasement, qui peut se transmettre dans la machoire et dans les épaules

A partir de là, les minutes sont comptées. Appeler le 15 (SAMU) est une nécessité ! C'est un médecin régulateur qui décidera de la nature de l'intervention et de la prise en charge médicalisée.

Il pourra par téléphone, donner des conseils pour sauver la victime et éviter les complications qui se terminent par un arrêt du coeur. Souvent fatale au bout de dix minutes avec des lésions cardiaques et cérébrales irréversibles.

<< Le massage cardiaque jusqu'a l'arrivée des secours et, éventuellement, l'usage d'un défibrillateur permet de sauver une vie. Appeler, masser et défibriller sont les gestes impératifs à suivre et dont vous êtes les acteurs >>.

Pour prévenir tout risques, il faut avoir une mode de vie saine, ne pas fumer; manger sain, surveiller son cholestérol, sa tension artérielle, avoir une activité physique régulière et savoir si il existe des antécédents familiaux.

Certains spécialistes considèrent que le temps qui peut s'écouler sans gravité entre le moment ôu le médecin pose le diagnostique par électrocardiogram et le moment où les artères sont débouchées n'est que de 90 minutes.

Il est aisé de comprendre que lorsque le malaise arrive à domicile, l'urgence s'impose.

Même si les chiffres bougent, mais pas assez vite. BIO Normandie est l'interprofession de la filière agriculture biologique régionnale et cet organisme planche sur le sujet, activement.

Il est en effet l'heure de développer et de convaincre les agriculteurs, les maraîchers à passer du conventionnel à l'agriculture Bio. Il faut aussi informer l'ensemble des acteurs de la société. Inter Bio participe donc à des formations à destination des élus, des gestionnaires et des responsables de cuisine afin de les accompagner dans leur projet d'introduction de produits biologiques en restauration collective Ils travaillent en partenariat avec le grab ( groupement régionnal ) qui diagnostique et accompagne les convertions.

Les agriculteurs ont besoin de témoignages de réussite avant de passer an Bio. Cequi est normal, c'est ainsi que concrètement plusieurs exploitants on décidé d'ouvrir leurs portes et de devenir <<témoins>> ce réseau de ferme de démonstration existe depuis 2008 en Haute Normandie.

Il regroupe des fermes représentatives d'un type de production : grandes cultures, élevage allaitant, élevage laitier, maraîchage, arboriculture... l'objectif étant de faire découvrir les systèmes biologiques et les techniques qui y sont associées. Un travail de longue haleine mais qui permettra certainement à terme de voir fleurir de nouvelles fermes Bio  et de répondre à la demande des consommateurs et des distributeurs.

Les cantines sont souvent obligées de faire l'impasse sur les menus Bio, faute de production adaptée.

Surtout que le Grenelle de l'environnement vise à introduire 20 %  de produits biologiques dans la restauration  collective d' Etat d' ici 2012 ainsi que dans les cantines. Mais pour l'instant, c'est irréalisable.