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5 octobre 2017 4 05 /10 /octobre /2017 22:53
Cultiver  sans  labourer
Cultiver  sans  labourer

Un jeune couple a décidé de changer de vie et de venir s'installer chemin du Torp à Fécamp pour cultiver des légumes. Il utilise la technique du maraîchage vivant, une méthode sans labour.

Cela faisait un moment que l'idée de se consacrer au maraîchage trottait dans la tête de Jean René et Virginie. Pourtant rien ne les prédisposait au travail de la terre; lui a fait des études d'architecture, elle de journalisme. A la trentaine ces derniers après avoir exploré les arcanes de ce pourquoi ils avaient été formés ont choisi de se reconvertir."cela ne me disait plus de rester assis à un bureau durant 8 heures>>. avoue Jean René. << Nous voulions donner un autre sens à notre vie ", renchérit Virginie. Après avoir cherché en vain à s'installer en Loire-Atlantique, << la terre y était trop chère >>,ils décident de revenir en Normandie et plus précisément à Fécamp d’où le jeune coupe est originaire. " Nous avons trouvé ce terrain chemin du Torp, connu des riverains et de quelques randonneurs. Une terre dans un vallon qui correspond au mode de culture que nous souhaitons développer." Le couple s'est appuyé dans ce projet sur des publications sur le maraîchage sur sol vivant et auprès d'amis également maraîchers comme à la ferme de l'Ermitage à Cuverville et à la ferme Jamato à Gonneville-la-Mallet.

Une année aura été nécessaire pour faire éclore leur projet sur une surface de 1800 m2 dans un premier temps. "Nous avons débuté la vente de nos produits. Ce sont d'abord des amis puis les amis de nos amis qui sont venus chaque mercredi à l'heure de la vente puis d'autres visages apparaissent au fur et à mesure", souligne Virginie qui utilise les réseaux sociaux et le bouche-à-oreille pour se faire connaître." Des Finlandais et des Marocains partagent même les recettes que j'ajoute à chacune des ventes pour accommoder de la meilleure façon nos légumes que l'on ne trouve pas toujours dans le circuit classique" Arrivé en mai 2016, le couple a préparé la prairie pour y semer et planter ses légumes avec une technique appelée le maraîchage vivant. "Nous ne pratiquons pas le labour mais nous occultons la terre avec une bâche laissant les vers de terre la travailler. Pour l'enrichir, nous utilisons de la paille, du foin, du BRF (Bois Raméal Fragmenté) ou du compost provenant d'une plateforme de déchets verts. Le principe est de mimer la forêt en donnant à manger aux vers de terre sur le principe de la permaculture. Avec cette technique, il n'y a pas de perte d'humidité. Nous laissons faire la nature, tel est notre postulat de départ."

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20 juillet 2012 5 20 /07 /juillet /2012 10:04

Pour prendre les taupes au piège

Pour ne pas faire fuir la taupe, à l'approche de son terrier, il ne faut pas se parfumer, se positionner contre le vent, mettre des gants pour poser le piège et utiliser quelques ficelles. Trouver des mottes de terre fraîchement remuée, pour toujours trouver la plus fraîche et multiplier les chances de faire mouche.

Au premier coup d'oeil, il faut être capable de deviner si l'animal est parti renouveler son garde-manger dans le sous-sol.

Si au bout de deux ou trois jours, il n y a aucune prise, le mieux pour éviter un retour de la bête, est de déposer des touffes de cheveux à l'entrée des galeries. C'est généralement radical, mais cela ne fait que déplacer le problème.

Si votre terrain est vaste, il faut mieux  passer à l'offensive et rester aux aguets.

C'est pourqu'oi <<il est conseillé de laisser vos pièges dans la terre pendant quelques jours avant de les utiliser et de les manipuler avec des gants. De plus mieux vaut relier le piège à un piquet extérieur. Si la taupe est simplement piègée par une patte arrière elle peut l'entraîner dans sa fuite>>

 

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18 juillet 2012 3 18 /07 /juillet /2012 10:04

La fraise se compose de 90 % d'eau. Elle est également peu chargée en glucides, de 6 % à 9 % contre 10 % à 14 % pour la moyenne des fruits. Ses acides organiques naturels, responsables de la saveur acidulée du fruit, seront en revanche abondants... Autant que dans une orange. La fraise possède aussi 2 % de fibres. Une teneur assez élevée pour un fruit. Elle est enfin riche en vitamine C. Elle atteint en moyenne 60 mg aux 100 g. Autant dire qu'elle est capable de rivaliser avec les agrumes. Sans compter qu'une seule portion de 150 g <<une dizaine de fraises>> permet de couvrir l'apport quotidien conseillé en vitamine C.

Chez certains sujets sensibles, l'ingestion de fraises peut provoquer des manifestations allergiques, comme l'urticaire. Il s'agit là en fait, d'une hypersensibilité à l'histamine, une substance libérée après l'ingestion de certains aliments. <<Si l'allergie alimentaire avérée impose l'éviction totale de l'allergène, l'hypersensibilité à l'histamine peut en revanche s'améliorer en consommant l'aliment incriminé en faibles quantités>> explique l'Agence pour la recherche et l'information en fruits et légumes frais (APRIFEL). << la fraise par ailleurs, semble mieux tolérée lorsqu'elle est débarrassée de ses akènes, c'est-à-dire les petits grains à la surface du fruit>>. Autant dire qu'il faudra vous armer de patience avant d'en déguster.

La texture molle de la fraise permet d'un donner aux jeunes enfants au moment de la diversification alimentaire. La libération d'histamine risque cependant de provoquer des réactions cutanées. Il est donc préférable d'introduire la fraise vers 6 ou 7 mois, pas avant. Tout comme il esr préférable de commencer par des versions cuites du fruit, comme des compotes. Votre enfant découvrira sa saveur... sans aucun risque.

 

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25 janvier 2012 3 25 /01 /janvier /2012 11:09

Cette salade, au contraire de la plupart des autres variétés, n'accepte de pousser que les pieds dans l'eau de source, sans aucun engrais ni pesticide

La culture du cresson : Dans des conditions de travail difficiles, avec le cresson rien n'est automatisé, tout est fait à la main, depuis la semence, en juin, jusqu'a la récolte en hiver.

Le cresson de fontaine, nasturtium officinale, appartient à la famille des Crucifères (ou Brassicacées)

Ce légume-feuille au goût légèrement piquant est une plante semi-aquatique vivace, qui pousse << les pieds dans 

dans l'eau >> ses racines ont besoin d'être immergées dans une eau peu profonde et à faible courant.

On en consomme les feuilles qui, elles emergent hors de l'eau.

Les Grecs et les Roumains appreciaient déjà le cresson, tant pour son goût que pour ses vertus médicinales.

En France, ce sont surtout l'Essonne (30 % de la production) La Picardie, la Touraine et la région Lyonnaise qui alimentent le marché.  

 

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14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 10:34

Le rouge-gorge familier est certainement un des passereaux les plus appréciés avec la mésange. Il s'approche aisément du jardinier en égayant son labeur de son chant incessant, reconnaissable par une série de gazouillis répétitifs avec des arrêts brusques en été. Son chant est en revanche plus doux en automne. Mais ce chanteur infatigable, avec son jabot orangé qui lui donne un air si attendrissant, est plutôt trompeur. Avec son caractère bien trempé, il voit rouge à la vue d'un de ces congénères sur son territoire

Le rouge-gorge est un des oiseaux les plus agressifs, les combats entr mâles vont parfois jusqu'à la mort, pour la seule quête d'un territoire. Ainsi si vous en voyez fréquemment un dans votre jardin, vous pouvez être certain qu'il s'agit toujours du même individu. Du moins sur une même saison, car le rouge- gorge migre aisément. Ceux présents chez nous en hiver migrent vers le sud en été, à l'inverse de ceux qui passent l'hiver en Scandinavie migrent sous nos latitudes aux beaux jours.

Le rouge-gorge est un oiseau d'origine forestière, très terrestre, qui trouve sa nourriture au sol parmi les insectes, mollusques et vers de terre. Ce qui en fait unes des victimes favorites des chats. En hiver, il se nourrit de baies mais sur des périodes de frimas prolongés, il ne sera pas contre de la graisse ou quelques miettes de pain que vous lui laisserez. Il fait deux pontes par an, voir trois, de six à sept œufs chacune, les petits sont indépendants au bout de trois semaines. Son espérance de vie est de trois ans environ. L'espèce se porte très bien, avec une augmentation de 53 % des populations depuis 1989.

 

Le rouge-gorge : beau siffleur mais bagarreur

 

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20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 10:52

Encore un nouvel allié pour le jardinier que ce petit reptile aussi efficace que discret. Il ondule comme un serpent mais c'est en réalité un lézard Anguis Fragilis qui a perdu ses pattes. Il est docile et inoffensif pour l'homme.

Au jardin par contre, il est vorace. Dans des endroits ombragés, frais et humides, il part en quête de nourriture au crépuscule et se délecte de vers, limaces, insectes, araignées, larves et fourmis. Le bon jardinier l'apprécie et respecte son environnement.

L'orvet peut atteindre 40 cm de longueur et sa couleur varie du gris au brun en passant par un superbe bronze doré. Il est reconnaissable par sa tête non distincte du corps, des yeux avec paupières, des écailles très lisses et une laugue épaisse. Il a la particularité de pouvoir perdre une fois sa queue par rupture pour échapper à un agresseur mais s'en remet rarement. La femelle, qui possède une bande foncée sur le dos, se chauffe au soleil de l'été pour favoriser sa gestation. Elle pondra une dizaine d' œufs à fine menbrane blanche et les petits seront tout de suite autonomes.

L'animal hiberne en groupe pendant six mois et il a un faible pour la chaleur des tas de fumier et de compost.

Sa population serait en déclin avec les méthodes d'agriculture intensive, le développement incessant de l'urbanisation et c'est aujourd'hui une espèce protégée en France comme en Europe, au même titre que les reptiles et amphibiens.

En plus d'être encore mal connu, l'orvet a malheureusement de nombreux prédateurs comme la couleuvre, le hérisson, la belette, la pie et les petits rapaces, raison de plus d'en faire un allié.

 

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imagesCA8LDWGP  imagesCAD8EUEQ  Un acteur qui participe à l'équilibre biologique des jardins

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1 juin 2011 3 01 /06 /juin /2011 10:44

Pas de salut sans lui. Le lombric est depuis toujours l'allié des jardiniers...

 

 Le ver de terre ou lombric est un animal qui a la caractéristique d'être présent sur quasiment toute la surface du globe. Il en existe plus de 5000 espèces différentes, la plupart vivant dans les régions tropicales. En Amérique latine, certains peuvent mesurer jusqu'à 3 mètres de long. Rassurez-vous, en France, 140 espèces ont été recencées. beaucoup plus petites et réparties en trois groupes : les anéciques qui vivent dans des galeries verticales permanentes et se nourrissent de matière organique ; les endogés vivant dans les premiers centimètres du sol où ils construisent des galeries horizontales ; et les épigés qui vivent dans la litière de surface.  

En Normandie, le lombric terrestre est le plus commun. Les vers de terre jouent un rôle écologique majeur en termes d'aération et de micro-drainage du sol.

Ce grand travailleur passe son temps à creuser des galeries, ce qui facilite l'instalation des racines des plantes et leur alimentatoin en eau. Il est capable de descendre jusqu'à 2 mètres de profondeur, et déplace l'équivalent de son poids par jour. Ils représentent la première biomasse animale terrestre : une tonne par hectare en moyenne, et quatre tonnes dans une prairie normande, soit l'équivalent de trois vaches par hectare !

En descendant, il apporte au sol des éléments de surface comme des végétaux morts, et en sens inverse il remonte des oligo-éléments comme le souffre et le fer. Ainsi, il participe au bon équilibre organique des sols, indispensable pour la culture. D'ailleurs, lorsque vous jardinez, préférez la fourche à la bêche, qui les tronçonne sans pitié. Le ver de terre est votre allié indispensable, et sa présence est un bon indicateur de la richesse de votre sol.

 

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25 mai 2011 3 25 /05 /mai /2011 10:09

Il est redouté et chassé par de nombreux jardiniers à cause de son appétit pour les feuilles de salade ou de choux du potager. Malgrè cette gourmandise, les jardiniers expérimentés ne se doutent pas des services rendus par ces carnivores. Certaines espèces apprécient des cadavres divers, des vers de terre ou larves d'insectes, et d'autres sont spécialisées dans le recyclage de débris végétaux, de bois mort, de mousses et de champignons, même vénéneux.

Ils ont une forte capacité à absorbér certains composés du sol dans leur tissu. C'est d'ailleurs pour cela que les scientifiques les utilisent pour détécter dans le sol d'éventuelles traces de pollution chimique. Cohabiter avec eux au jardin est indispensable à l'équilibre écologique de notre environnement.

Animal nocturne : Nous les aimons au beurre d'ail dans notre assiette, mais nous ne sommes pas les seuls. Ils font le bonheur des oiseaux, hérissons, musaraigne, renard, crapauds, reptiles, etc. Les différentes espèces se distinguent par leur taille, la forme et la couleur de leur coquille.

Il est très actif la nuit, surtout quand il pleut. La journée, il la passe sous un tas de feuille, dans la terre ou sous une planche de bois, à l'abri dans leur coquille. si un prédateur l'attaque, il se rétracte et peut en plus secréter du mucus, et ainsi s'entourer d'un nuage de bulles baveuses.

Cela suffit rarement à sauver sa peau ! Un conseil si vous souhaitez vous en débarrasser : versez de la cendre ou de la poudre de sciure de bois sur 1 cm tout autour de vos plantes. Vous empêcheréz ainsi les escargots d'atteindre vos cultures et vous ne priverez pas leurs prédateurs d'un festin sain ( car non empoisonnée par des produits chimiques ).

 

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9 mai 2011 1 09 /05 /mai /2011 10:36

S'il y a un animal qui subit les mythes et légendes issus de l'imaginaire populaire, c'est bien la chauve-souris. Vampire, porte-malheur, symbole de l'antéchrist, suceuse de sang, porteuse de la rage, avec tous ces défauts, pas facile pour un animal pourtant inoffensif, très utile dans les jardins, et doté d'un sonar ultraperfectionné, de se faire une place au milieu des humains.

Contrairement à toutes ces idées reçues, la chauve-souris est une alliée très précieuse des jardiniers puisqu'elle se nourrit d'insectes et de hannetons, entre autres. Pour les dîners tardifs au jardin, leur vol au-dessus de votre table est uniquement une manière de vous débarrasser des moustiques. Le grand rhinolophe peut en dévorer jusqu'à 3000 par nuit ! Bien meilleur que n'importe quelle bombe insecticide.

Et pour ce qui est de la légende de la chauve-souris qui s'accroche dans les cheveux, oubliez tout ! Elle a développé un système de sonar trèe puissant : l'écholocation. La chauve-souris émet un ultrason par la bouche ou le nez qui rencontre un obstacle (proie, arbre, mur...) et rebondit vers elle. Cet echo est capté par ses oreilles et son cerveau calcule la distance, la vitesse, la forme de l'objet détecté, en une fraction de seconde. Elle est ainsi capable de repérer un fil plus fin qu'un cheveu !

Vingt et une espèces vivent en Haute-Normandie. On les voit de mars à novembre et elles hibernent dans des cavités à l'abri. Elles vivent en moyenne dix ans (quelques individus de 30 ans ont été identifiés). Les femelles se regroupes pour mettre bas une fois par an, un seul petit. Leur présence est très importante dans un jardin, c'est un bio-indicateur.

Friande d'insectes, elle est la première victime des insecticides, sa présence dans votre jardin prouve ainsi que l'environnement n'est pas si pollué que ça. 

 

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22 avril 2011 5 22 /04 /avril /2011 11:03

Le radis noir a été d'abord cultivé en Chine puis par les Romains. Ce n'est qu'au XVIIIe siècle que le radis noir, originaire de l'Europe de l'est a été consommé en France.

Il contient beaucoup de minéraux et de vitamines. Le radis noir est un excellent draineur du foie et favorise une bonne élimination, après un repas copieux, des déchets et toxines. Il a également des propriétés diurétiques.

Traditionnellement, c'est le jus de la racine, fraîchement pressé, qu'on emploie à des fins médicales. Il existe dans le commerce des extraits liquides, le plus souvent vendus en ampoules buvables.

En cuisine, pour le consommer, la peau du radis est dure et doit être enlevée. Le radis noir peut se manger cru. Râpé vous pouvez le servir en salade mais il est préférable de lui ajouter un peu de crème pour adoucir son goût.

Vous pouvez aussi les faire cuire de la même façon que les navets.

CULTURE : Le radis noir est aujourd'hui cultivé dans tous les potagers, sous presque tous les climats. Le radis noir est de bonne conservation et se sème en juillet-août, en bordures en lignes espacées de 30 cm. Il faut éclaircir les plantes lorsqu' elles ont 3 à 4 feuilles en leur laissant un emplacement de 15 cm. N'oubliez pas d'entretenir le sol propre par des binages et sarclages, arrosez fréquemment, surtout en cas de sécheresse.

RECOLTE : La récolte commence trois mois après le semis. Il faut arracher les radis noirs début novembre. Puis couper le collet pour séparer les feuilles de la racine et les rentrer en cave jusqu'à leur consommation. 

 

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Le radis noir, concentré de vitamines

 

 

 

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