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Vous pouvez le croiser dans votre jardin, de préférence la nuit. Il a une peau rugueuse voire pustuleuse, de courtes pattes,
l'oeil cuivré, appartient à la famille des amphibiens, et n'a pas toujours eu bonne réputation dans le passé... Il s'agit du crapaud ! Au Moyen Age, il était considéré comme maléfique, source de malheurs et de maladie, et était chassé pour cette mauvaise réputation. Or, il n'en est rien. Hormis son physique pas très avantageux, cet amphibien se veut plutôt un bon allié des agriculteurs et des jardiniers.
En effet, le crapaud, qui au passage n'est pas le mâle de la grenouille, se nourrit du printemps à l'automne de beaucoup d'insectes, limaces, cloportes, escargots, mille-pattes, chenilles, etc. En bref, tout ce que le jardinier cherche à éliminer dans ses cultures
Mais attention, le crapaud commun, espèce la plus répandue dans notre région, souffre d'un autre mal : les pesticides ! Si le jardinier en répand pour lutter contre les chenilles et les nuisibles du jardin, le crapaud en pâtira également.
Les pesticides sont même la première cause de baisse des populations de crapauds aujourd'hui.
Alors réservez-lui plutôt un bon accueil... Un petit tas de bois ou un tas de compost lui convient très bien pous s'abriter ou même passer l'hiver. En mars-avril, les crapauds se retrouvent au bord d'une mare pour se reproduire. fin avril, ils sortent de l'eau et passent l'été à se nourrir, suffisamment pour pouvoir hiberner sereinement.
La Haute-Normandie accueille quinze espèces d'amphibiens : crapauds, grenouilles, rainettes, tritons et salamandres.
