L'histoire : L'argent par la fenêtre. Poursuivi par la police à Besançon, après avoir grillé un feu rouge, un homme de 31 ans a jeté des liasses de billets de banque par la vitre ouverte de sa voiture, semant la zizanie sur son passage.
Lancé à vive allure à un rond-point, l'homme a baissé sa vitre pour jeter des liasses de billets. Des automobilistes et des piétons se sont arrêtes pour ramasser les billets, tombant du ciel, créant "un certain remue-ménage", a expliqué la police. Le véhicule a finalement été immobilisé par la police. Les agents ont retrouvé 1 500 euros en billets dans la voiture et ont, ramassé environ 1 000 euros sur la chaussée.
L'homme, déjà condamné pour des affaires de stupéfiants, de vols et de violences, a dit que cet argent devait "servir à rembourser un ami", qu'il était sans emploi et qu'il l'avait " gagné au jeu". Il a été placé en garde à vue pour "refus d"obtempérer" et "non-justification de ressources".

Canteleu; Une souscription est lancée pour la restauration du couvent. La ville, l'association du couvent troglodytique Sainte-Barbe et la Fondation du patrimoine ont signé une convention pour restaurer l'édifice par le biais du mécénat populaire. Une convention de souscription à la Fondation du patrimoine a été signée a l'hôtel de Ville. Ce partenariat a pour objectif de lancer une campagne de mécénat populaire pour la sécurisation du couvent troglodytique Sainte-Barbe. Situé le long de la Seine dans les falaises de Dieppedalle à Canteleu, le couvent Sainte-Barbe, dont les origines remontent au XVe siècle, réserve de nombreuses histoires ancrées dans la roche. Il a été fermé au public en 2007, pour des raisons de sécurité. La Ville de Canteleu et l"'association du couvent troglodytique Sainte-Barbe souhaitent conserver et valoriser ce monument historique riche de son histoire et de son caractère architectural atypique."Aujourd'hui des travaux de sécurisation sont nécessaires pour éviter qu'il ne s'effondre et ne disparaisse". Dans cette optique, la convention avec la Fondation du patrimoine a été ratifiée. Le coût des travaux pour la mise en sécurité du site troglodytique Sainte-Barbe se monte à 115 095 euros. Tous les fonds recueillis seront entièrement reversés au maître d'ouvrage en charge de la sécurisation du site. Adossé à la falaise, ce couvent de Pénitents avait été saccagé pendant les guerres de religions. Il a de nouveau été consacré au XVIIe siècle. Une église, un cloître et un dortoir ont été édifiés, complétant les bâtiments d'origine. Au XIXe siècle, les moines laissent la place à un orphelinat, transformé par la suite en maison de retraite. Plus tard, cet emplacement abritera un pensionnat puis l’œuvre normande des mères, association d'aide pour les femmes en détresse. Ce lieu sera une maternité jusqu'en 2006.
La situation de ce couvent est particulière : il est adossé à une falaise dans laquelle ont été creusées des grottes qui témoignent encore aujourd'hui du lieu de vie originel de la communauté des Pénitents. Pour l'anecdote, Flaubert avait l'habitude d'assister à la messe de Noël accompagné de George Sand, dans la chapelle du couvent.
 

La cérémonie commémorative célébrant la fin de la Guerre d'Algérie a eu lieu ce 19 mars 2018, à Saint Valery en Caux. Cérémonie du souvenir de la date anniversaire des accords d'Evian et par là le cesser le feu dans toute l'Algérie. Cette date est devenue la journée nationale du souvenir en mémoire des 27 500 militaires morts durant ce conflit qui a duré huit ans. En présence d'Alain Poilvé, premier adjoint représentant Dominique Chauvel maire de Saint Valery en Caux et de Pierre Billard président des anciens combattants. A cette occasion un nouveau drapeau a été remis à la section de la ville en présence de nombreux porte-drapeaux des sections environnantes. Après la lecture de la lettre de Geneviève Darrieussecq, secrétaire D’État auprès du ministre des Armées, la cérémonie s'est achevée par un dépôt de gerbe au monument aux Morts de même que sur la tombe du lieutenant Claude Marraine tué au combat en 1960. Avec aussi une visite à René, notre ami disparu depuis peu de temps. Le canton de Cany a perdu quatre de ses enfants au cours de ces événements douloureux alors que nous étions des appelés du contingent. La période militaire au temps de cette Guerre d'Algérie était de 28 mois même 30 mois pour certains (2 ans et demi). Tout ce temps donné pour la France, mais effacé de notre jeunesse, pour une raison très confuse. Sans ce temps perdu nous aurions peut-être dirigé notre vie autrement ?. Et puis des camarades sont rentrés très affaiblis physiquement (paludisme-dysenterie etc... et psychologiquement, (Tout avait changé en France, la modernité était en route. Alors que nous, nous vivions dans le bled, qui correspondait peut-être au moyen-âge. Certains avaient perdu un membre de leur famille décédé, d'autres leur petite amie lassée d'attendre. Dans cette guerre nous ne savions pas dans la population, qui était avec nous ou contre nous. Il fallait vite analyser la situation sur le terrain. Certains camarades sont restés toute la durée de leur service sur un piton et sous la tente. Mais il y avait une camaraderie exceptionnelle. L'Algérie est un beau pays avec des gens peu exigeants avec des senteurs particulières, aussi nous avions l'envie de les aider à se sortir de leur misère. Dans le canton de Cany, Christian Legrand président de la FNACA, dans son propos n'a pas manqué d'évoquer le souvenir des soldats disparus dans le conflit : Michel Deschamp de Malleville-les-Grès, Jean Claude Saunier d'Auberville-la-Manuel, Charles Guillard de Veulettes-sur-Mer et le sous-lieutenant Pierre de Dreux-Brézé de Cany-Barville.

Il y a 50 ans, le sous-marin <<La Minerve>>, en exercice au large de Toulon, disparaissait soudainement, en à peine quatre minutes, avec 52 hommes à bord. Son épave n'a jamais été retrouvée ni aucune explication officiellement donnée à ce naufrage. De multiples causes ont été évoquées : avarie de la barre arrière, ou encore collision avec un bateau, explosion d'un missile, d'une torpille et même Ovni et intervention extraterrestre... Pour Hervé Fauve, fils du commandant du submersible, " l’hypothèse la plus vraisemblable est celle de l'accident du tube d'aération, le schnorchel, (tube à l'immersion périscopique d'un sous-marin pour respirer) dont le clapet retour n'aurait pas fonctionné, l'eau de mer envahissant alors le sous-marin>>. Cela expliquerait, selon lui, la disparition soudaine, en à peine quatre minutes. "Tout est logique avec ce scénario-là" analyse Hervé Fauve. Alourdi par l'eau, le sous-marin ne peut plus remonter à la surface, les moteurs tombent en panne, il coule et implose à 600 mètres de fond.

La guide conférencière Lysiane Lebrun a évoqué le mystère des Chinois enterrés dans le cimetière d'Arques-la-Bataille. Ils sont en effet une cinquantaine à reposer dans cette commune située à proximité de Dieppe. Leur présence remonte à l'événement historique de la Première Guerre mondiale. En 1917 plus exactement, l'époque à laquelle la France et l'Empire britannique ont fait appel à la main-d’œuvre étrangère chinoise et sud africaine, pour travailler à l'aménagement de l'arrière port de Dieppe, dont les quais d'accostage près de l'église du Pollet, pour libérer l'avant-port à des fins militaires. La main-d’œuvre chinoise a été requise durant cette période pour pallier le manque de bras français partis sur le front et construire en particulier les quais d'accostage qui devaient servir aux ferries. L'activité maritime était très importante à Dieppe, elle assurait la liaison avec l'Angleterre pour le transport des marchandises, des chevaux et des voyageurs.             Sur 96 000 Chinois venus travailler en France durant la Première Guerre mondiale, plus de 2000 sont venus travailler à Dieppe. Ils avaient signé à l'époque des contrats de quatre ans, beaucoup sont partis une fois la guerre terminée. Certains sont restés, en particulier dans le Nord-Pas-de-Calais, pour déblayer les décombres de la guerre et travailler dans les usines et les fermes. Dépendantes du Commonwealth et déplacées par les empires français et britannique, les populations Zoulous, Hottentots, Cafres Sud-Africaines ont notamment œuvré dans le secteur arquais pour construire d'énormes dépôts d'obus qui servaient à ravitailler en munitions le front allié de la Somme. Quant aux Chinois, engagés volontaires favorables aux alliés, ils étaient cantonnés sur les hauteurs de Dieppe à Neuville-les-Dieppe. On recense 260 Sud-Africains et 61 Chinois enterrés à Arques-la-Bataille.