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27 avril 2018 5 27 /04 /avril /2018 13:52
Il faut en parler ! Résistant, Prisonnier et Déporté
Il faut en parler ! Résistant, Prisonnier et Déporté

André Biaux, à 93 ans, s'exprime debout pendant plus d'une heure, «par respect» pour l'histoire qu'il raconte. Celle avec un grand H, de la Seconde Guerre mondiale.
À 93 ans André Biaux rescapé de la déportation a livré son histoire.
Une parole toujours indispensable, qui témoigne de l'horreur mais aussi de courage de ceux qui ont résisté. Il déroule son récit. Celui-ci commence à
Évreux, à l'été 1940. André Biaux prend conscience de la guerre avec les premiers bombardements, "La ville est en feu" et le passage de soldats français à qui sa mère sert un poulet, pendant que lui se souvient avoir mangé des nouilles. "Au début de l'occupation notre seul souci, c'est de trouver à manger". 1940, c'est aussi "la fin des libertés". Âgé d'à peine 15 ans, il est employé chez un opticien du Neubourg. À l'automne 1940, lors d'une balade près de l'abbaye du Bec-Hellouin, il surprend une patrouille allemande, qui s'est arrêtée sur le bord d'une route le temps d'une pause toilette. "Sans réfléchir", l'adolescent s'empare du calot de l'un des militaires, abandonné dans le véhicule. "Je ne sais toujours pas pourquoi j'ai fait cela" : un geste spontané de protestation, révélateur de son besoin de contester la situation qui s'est installée. L'année suivante, "je suis allé voir un professeur qui était connu pour son action résistante". Les semaines passent, la confiance s'acquiert par la distribution de tracts, il se retrouve à convoyer des pilotes britanniques et américains qui rejoignent Londres. Au cours de l'année 1942. "Chaque décision compte et la chance joue son rôle. Un jour de beau temps, j'ai décidé que nous ferions le trajet  de Saint-Lazare au point de rendez-vous à pied. Puis au retour, j'ai pris le métro, seul. C'est là que je suis tombé sur un contrôle. Seul, j'étais en règle, mais si j'avais fait l'inverse." Le 20 mai 1944, André Biaux est arrêté il a été dénoncé par un agent de police. "Qui a dû vendre une liste à bon prix. Il est mort à la sortie de la guerre il n'en a pas profité". La première étape, c'est Compiègne, là où sa mère perd sa trace. Elle sait qu'il n'est pas dans les neuf d’Évreux qui ont été fusillés. Elle ne sait pas que son fils est monté dans un train pour l'Allemagne, dans lequel il est resté trois jours sans manger. A l'arrivée dans le premier camp, "on nous a pris toutes nos affaires, on a été tondu, après un passage de 15 secondes à la douche", 5 secondes d'eau chaude, 10 d'eau froide. Les prisonniers reçoivent l'uniforme rayé, des sous-vêtements, un bonnet. "On nous a surtout dit quelque chose que je n'ai pas compris sur le coup. Que dans ce camp, on entrait par la porte, on sortait par la cheminée". Dans ce quotidien de violence inouïe, "votre nom, vous l'oubliez, vous n'êtes qu'un numéro". La vie du camp est faite de travail, d'épuisement, Le jeune homme est transféré à Brême avec quelques camarades. Les repas sont toujours composés essentiellement de soupe au chou. C'est là qu'il reçoit un éclat de bombe dans la jambe, en mars 1945. "Ma blessure s'est infectée mais à moins de 40 de fièvre, pas la peine de penser à l'infirmerie". Quand il faut évacuer le camp, le Normand hésite  à se mettre du côté des plus faibles, "mon camarade m'a dit d'aller avec les bien portants". Une fois de plus, il échappe de peu à la mort, même s'il faut marcher 25 kilomètres par jour. L'issue de ce calvaire, c'est la baie de Lübeck, ou il se retrouve enfermé avec plusieurs centaines de personnes dans la cale d'un bateau, alors que la fin de la guerre est proche. En une heure, le 3 mai 1945, plus de 7.000 déportés trouvent la mort sous les bombes britanniques. André Biaux échappe une fois de plus à la grande faucheuse. Il pèse 36 kilos, et parvient à revenir de l'enfer. Il est rapatrié à l'hôtel Paris, puis il rejoint l'Eure, où il retrouve sa mère. L'opticien du Neubourg a enfoui ses souvenirs pendant toute sa vie. Puis à 80 ans, par devoir de mémoire, il s'est ouvert aux collégiens et lycéens, toujours debout.

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24 avril 2018 2 24 /04 /avril /2018 14:19
Des crevettes avec une tartine au beurre salé, c'est un délice
Des crevettes avec une tartine au beurre salé, c'est un délice

Le vœu des pêcheurs à pied a donc été exaucé, eux qui n'ont pas ménagé leur peine pour faire modifier la réglementation. Leur combat a duré deux ans.
En mars 2016, un arrêté préfectoral fixe la période de pêche de loisir à pied à partir du 1er août, alors que l'activité était jusqu'alors autorisée toute l'année.
Une bonne nouvelle pour les amateurs de la pêche côtière.
Un arrêté préfectoral daté du 5 mars dernier autorise désormais la pêche au bouquet à partir du dernier samedi du mois d'avril jusqu'au 31 janvier de l'année suivante.
«L'encadrement de la pêche du bouquet répond à l'impérieuse nécessité de protéger l’espèce en proposant une date de repos biologique qui correspond aux périodes où les femelles sont gainées, justifie la Direction interrégionale de la mer Manche Est- Mer du Nord. Si les études scientifiques sur la population du bouquet manquent, il n'est pas pour autant possible d'affirmer objectivement que l'espèce ne serait pas menacée, et un principe de précaution doit être retenu. Par ailleurs, cette disposition vise à harmoniser les pratiques entre les pêcheurs de loisir et les professionnels».

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20 avril 2018 5 20 /04 /avril /2018 18:29
Hommage à deux vétérans 39-45

Nécrologie : Bataille de juin 1940 à Saint Valery en Caux et Veules les Roses.
Deux vétérans de la Seconde Guerre mondiale, de la bataille de juin 1940 en pays de Caux sont décédés récemment. Il s'agit de Andrew Cheyne et Frank Madle, soldats de la 51e division écossaise (51st Highland division)
Andrew Cheyne est décédé le 24 février et Frank Madle le 9 mars, jour des funérailles de son ami à Aberdeen. Ils avaient tous les deux 98 ans et ont combattu en France sous l'uniforme de la 51e division écossaise du général Fortune.
Cette dernière a été basée de janvier à mai 1940, sur la ligne Maginot. En mai, elle a été affectée sur la Somme avec la division de blindés du général de Gaulle et les troupes Françaises. Elle a servi ensuite en Seine-Maritime (Seine-inférieure à l'époque) avec le 9e corps d'armée du général Ihler, afin de former autour du port de pêche de Saint Valery en Caux, un arc de cercle et de faciliter l'embarquement des soldats comme quelques jours auparavant à Dunkerque.
Prisonniers : "Ainsi tous les villages autour du petit port se retrouvent avec des soldats français et britanniques qui attendent l'armée allemande. Le nombre de ces hommes était environ de 45 000 soldats". Durant trois jours, du 10 au 12 juin 1940, les combats ont été très violents, ils se sont achevés au matin du 12 juin à Saint Valery en Caux et dans l'après-midi à Veules les Roses". "Andrew Cheyne était dans le régiment du Royal Corps of Signals (transmission). Il a été retrouvé blessé au pied de la falaise de Saint Valery le 13 juin. Il a été soigné et fait prisonnier de guerre pendant cinq ans. Frank Madle était dans le 7e Bataillon du régiment Royal of Norfolk qui défendait la ville de Saint Valery en Caux du côté du clocher et de la rue Saint-Léger. Il était mitrailleur. Il a été fait prisonnier le 12 juin et emmené le lendemain vers l'Allemagne. Ces deux vétérans sont venus de nombreuses fois pour les cérémonies anniversaires de la bataille de Saint Valery en Caux dont celui du 70 e anniversaires en 2010".

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17 avril 2018 2 17 /04 /avril /2018 18:22
Déconnecté pour notre malheur

Non, la majorité des élus ne fait pas de politique par appât du gain et soif de privilèges.
Et, le plus souvent, l'intérêt général prime sur leurs intérêts personnels. Mais, il est certaines réactions qui surprennent et qui surprendrons toujours... Et qui prouvent surtout que certains d'entre eux sont déconnectés de la réalité.
Alors que le bureau de l'Assemblée a décidé de plafonner les allocations obsèques des députés à 2 350 euros au lieu des 18 255 euros ! qui pouvaient être accordées par le passé, l'ex-parlementaire René Dosière s'agace dans Aujourd'hui en France : il s'agit "d'économies de bouts de chandelle". Primo : ce coup de rabot devrait permettre d'économiser 400 000 euros par an selon les calculs de l'Assemblée. Deuzio : est-il légitime que les frais d'obsèques d'un parlementaire soient pris en charge par le contribuable ? Tertio : qui a les moyens financiers de verser jusqu'à 18 255 euros de frais funéraires ? Certains élus sont vraiment très loin des Français et de leurs préoccupations...
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14 avril 2018 6 14 /04 /avril /2018 11:56
Miracle à l'église Saint-Georges
Miracle à l'église Saint-Georges
Miracle à l'église Saint-Georges

À  Port-Jérôme-sur-Seine. Des passionnés et un organiste ont déjoué le destin d'un orgue voué à la déchetterie en Loire-Atlantique. Il reprend peu à peu vie à l'église Saint-Georges de Gravenchon". Au début nous étions réservés au sujet de cette aventure". En vacances au Pouliguen près de la Baule. Pierre Vézier, organiste à Lillebonne, avait appris que l'orgue de l'église Saint-Nicolas datant de 1901 serait remplacé par un nouvel instrument haut de gamme, conçu et réalisé par le facteur d'orgue Bertrand Cattiaux. Du coup, l'ancien matériel "était voué à une fin certaine en l'absence de tout repreneur".
Quand il raconte cette histoire, Claude Bourgeaux organiste à Bolbec et ami de Pierre Vézier est encore ému. Il poursuit : "Il a été alors décidé en concertation avec un autre ami, Jean Besson, de faire expertiser l'orgue romantique du Pouliguen pour étudier les possibilités de restauration et de réemploi".

Ainsi, en juin 2016, Dominique Lalmand, facteur d'orgue intervenu sur les rénovations de l'orgue du conservatoire Caux Vallée de Seine, Pascal Estrier et Jean Regnery professeur d'orgue du conservatoire, pratiquaient l'expertise. "Et il a été conclu de le sauver d'un naufrage certain". Pour en équiper l'église Saint-Georges de Notre-Dame-de-Gavenchon. Ce sont environ cinq tonnes de matériel qu'il fallait déplacer. L'équipe a reçu l'aide de Pascal Estier et des facteurs d'orgue Dominique Lalmand et Claude Jaccard, venus étiqueter et placer dans des coffres en bois les 1 500 tuyaux et autres pièces de l'ensemble. Pascal Estrier a refait le plan de l'orgue pour le remontage, qui est en cours. Il est aussi formé de deux claviers (grand orgue et récit) et d'un pédalier. La rénovation a débuté par un bâti en bois. Les circuits d'air ont été complètement refaits par Pierre Vézier et les soufflets par les Ets Jaccard. Les bénévoles ont nettoyé les tuyaux, reconstitué la boite expressive, vérifié les sommiers et traité les éléments de menuiserie. Dominique Lalmand est intervenu sur la partie des accords. "J'ai une vision plus technique. Le buffet construit a un rôle essentiel pour l'acoustique :  il donne de l'homogénéité et assure le son en plus de son rôle d'esthétique".

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12 avril 2018 4 12 /04 /avril /2018 13:49
Garder au chaud ses douze points
Garder au chaud ses douze points

Permis de conduire : Récupérer des points, amoindri lorsque des infractions sont commises et constatées, ce précieux capital peut-être reconstitué par divers biais. Petit détail des méthodes auxquelles vous pouvez avoir recours.
Depuis 1992 l'obtention du permis de conduire s'assortit de douze points que l'on peut perdre en cas de non respect du Code de la route. Pour revenir à la normale, il existe plusieurs moyens. D'abord, la récupération automatique : en cas de retrait d'un seul point, vous le retrouverez après six mois à condition de ne pas faire d'impair au volant durant ce laps de temps. Si vous récidivez, votre point vous sera soustrait pendant deux ans complets. Si l'on vous retire plus d'un point, ceux-ci vous seront recrédités au terme de deux ans de comportement exemplaire. Le décompte repart à zéro en cas de nouvelles infractions. Si vous avez été l'auteur d'un délit tel que le fait de circuler en sens interdit, de brûler un  feu rouge ou encore de  dépasser la vitesse autorisée de 20 à 50 km/h, combiné à une amende de 4e ou 5e catégorie, il vous faudra patienter trois ans.
Sessions intensives, l'autre technique homologuée pour recouvrer tous ses points, particulièrement s'il vous en reste très peu ou si vous êtes pressé, est de réaliser un stage de sensibilisation à la sécurité routière, dispositif qui peut vous en refaire gagner jusqu'à quatre. Dispensée par des organismes agréés par la préfecture, cette formation vous coûtera en moyenne 250 euros. Elle ne peut être effectuée qu'une seule fois par an et sous réserve que votre permis ne soit pas purement et simplement annulé faute de points restants.
A force d'écorner votre stock de points, vous avez totalement perdu la jouissance de votre permis ? Si vous en étiez titulaire depuis moins de trois ans, il vous incombe de vous soumettre aux épreuves du code et de la conduite. Si vous le déteniez depuis plus de trois ans, c'est uniquement le code que vous serez chargé de repasser. Une fois le permis en poche, votre sésame sera probatoire, avec une cagnotte de six points pendant trois ans, augmentant de deux points tous les douze mois.



 

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10 avril 2018 2 10 /04 /avril /2018 11:01
La famille Noah et le sport de haut niveau
La famille Noah et le sport de haut niveau
La famille Noah et le sport de haut niveau

L'histoire de la famille Noah n'a pas fini de s'écrire. An commencement, il y avait le père, l'opiniâtre Zacharie, jeune camerounais qui a rejoint l'Hexagone pour y faire ses études. Après avoir évolué au club de football de Saint-Germain-en-Laye, il est engagé par Sedan, alors classé en première division. C'est avec cette équipe qu'il remporte la Coupe de France en 1961. Il est d'ailleurs le premier Africain à la gagner. Zacharie Noah était un défenseur hargneux, doté d'un excellent jeu de tête, sans doute grâce à la même détente vertical qui rendra célèbre son fils et son petit-fils ! « Je n'étais pas un grand joueur techniquement, je ne lâchais rien, je mordais les mollets des autres joueurs ».  Pour célébrer l'obtention de ce trophée, Zacharie défilera sur un char avec ses coéquipiers et Yannick, son bébé...Une double fracture au bassin et à la jambe signe peu après la fin de sa carrière et son retour à Yaoundé. Une décennie plus tard, Yannick prend le relais. En février 1972, lors d'un match d'exhibition à Yaoundé, le petit garçon de 11 ans est repéré par le tennisman Arthur Ashe, numéro 5 mondial. Non content de lui offrir sa raquette après les quelques balles qu'ils ont échangées, ce seigneur des courts parlera de lui à Philippe Chatrier, alors vice-président de la Fédération française de tennis. «Il faut absolument que vous vous en occupiez, ça va être un champion » lui avait-il déclaré. Grace à cette intervention providentielle, Yannick intègre une section sport-études à Nice et connaît ensuite le formidable parcours que l'on connaît, avec notamment le titre à Roland-Garros en 1983. Impossible  de faire plus grand, plus fort ? Joakim Noah, son fils aîné, rivalise pourtant aujourd'hui avec l'éblouissant palmarès de son père puisque ce géant de 2,11 mètres et 105 kilos est un basketteur d'exception, qui fait partie de la prestigieuse NBA américaine, ligue qui lui a décerné en 2014 le titre de meilleur défenseur de l'année.

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7 avril 2018 6 07 /04 /avril /2018 11:28
Fécamp : la truite était frileuse !

C'était l'ouverture de la pêche à la truite, la semaine dernière, un moment attendu avec impatience par les adhérents de l'AAPPMA. La truite Cauchoise (Association Agréée de Pêche et de Protection du Milieu Aquatique), l'occasion pour eux d'essayer de prendre le premier salmonidé de l'année. "Ô truite, prends bien garde. Voici l'adroit pêcheur..." disait Frantz Schubert, mais même si les pensionnaires de l'AAPPMA fécampoise le sont, elle, la truite est maline et frileuse. Samedi matin, dès l'aube, canne en main, leurre ou cuillère en bout de ligne, chacun des pêcheurs présents sur le parcours de la Valmont ou de la Ganzeville pouvait le constater, car les truites se faisaient rares en ce bon matin. La saison ne fait que commencer et nul doute que nos pêcheurs auront plus de chance dans les prochains jours.

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5 avril 2018 4 05 /04 /avril /2018 13:34
Un chalutier en feu au large de Saint-Valery-en-Caux.

L'incendie qui s'est déclaré à bord d'un chalutier, entre Dieppe et Fécamp, n'a fait qu'un blessé léger parmi les quatre membres de l'équipage, mais a totalement détruit le bateau. Malgré des heures d'efforts engagés, aussi bien de l’État que civils, il n'aura pas été possible de sauver des flammes le Camaléa, un chalutier de 18 mètres, au large de Saint Valery en Caux. Le bateau s'est embrasé vers 17 h 30 et a fini par couler, alors qu'une tentative de remorquage était engagée. Peu avant 18 h, le chalutier prend feu alors qu'il est en mer au large, à 22 miles nautiques de Dieppe (40 km). L'équipage de quatre personnes trouve vite refuge dans un bombard (radeau de survie), alors que les secours arrivent sur zone, envoyés par le Cross (centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage) Gris-Nez : le Notre-Dame-de-Bonsecours, canot de la SNSM dieppoise, emmené par le capitaine Jean-Marc-Delacroix et son équipage de huit marins, mais aussi L'hélicoptère, Dragon 76, de la sécurité civile. Impossible pour les marins de la SNSM de s'approcher du bateau en feu sur lequel "les flammes atteignent la hauteur d'une maison, sinon on aurait endommagé l'avant de notre canot", indique l'un des sauveteurs en mer dieppois. Les quatre marins sinistrés sont alors pris en charge par un autre chalutier qui navigue à proximité, le Majesty. Arrivés au port de Dieppe, les quatre hommes, dont un blessé léger et plusieurs choqués, sont transportés à l'hôpital de Dieppe pour y subir les examens d'usage. Parallèlement, le Cross Gris-Nez déroute le patrouilleur des Affaires maritimes Thémis afin de tenter d'éteindre l'incendie, avec l'appui de la SNSM de Dieppe. Le navire de pêche Scaramouche reste sur zone afin de suivre l'évolution de l'incendie. Après deux heures de lutte contre les flammes, le Thémis parvient à éteindre une partie de l'incendie... mais la cale des machines reste toujours la proie du feu. Vers minuit, le Cross engage alors l'Abeille Languedoc, qui possède des moyens de lutte contre l'incendie plus importants (mousse), afin de tenter une extinction complète du feu à bord du Camaléa. En vain. La majeure partie de l'incendie est éteinte, mais les investigations à bord sont impossibles. Simultanément, le préfet maritime de la Manche et de la mer du Nord décide de mettre en demeure l'armateur afin de faire cesser le danger environnemental que représente ce navire. A 4h 30 du matin, le Cross libère les moyens engagés. Les sauveteurs en mer dieppois regagneront le port à 6 h du matin après douze heures en mer...Quelques heures plus tard, vers 10h 30, l'Abeille Languedoc débute le remorquage du chalutier vers le port de Dieppe. Malgré les précautions prises, le navire, en très mauvais état, coule à une vingtaine de nautiques au large de Dieppe, en dehors de la zone Natura 2000 en mer. Un balisage de l'épave est engagé, mais aucune pollution n'est visible en surface puisqu'il n'y avait plus de gasoil à bord du chalutier, indique la préfecture maritime.

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4 avril 2018 3 04 /04 /avril /2018 17:48
Hors-la-loi !  le boulanger

Dans un pays qui amorce à peine "la décrue du chômage de masse", si l'on en croit les récentes déclarations de la ministre du travail Muriel Pénicaud, comment expliquer qu'un boulanger soit condamné à payer une amende pour avoir trop travaillé ? Parce qu'il a ouvert sa boutique sept jours sur sept l'été dernier, alors que la réglementation lui impose un jour de fermeture par semaine, Cédric, installé dans un petit village de 2 000 habitants de l'Aude, va devoir s'acquitter d'une "ardoise" de 3 000 euros infligée par la direction du travail !
Stupéfiant. Aberrant. Délirant. Grotesque dans un pays qui flirte avec les 10 % de chômeurs...Ce n'est pas la première fois qu'un boulanger hors-la-loi se retrouve ainsi dans le pétrin, mais c'est toujours aussi choquant et révoltant. Avec de telles réglementations, comment inciter les gens à travailler ! Comment redonner de la noblesse au travail ? La prime, c'est mieux lorsqu'elle est accordée au mérite.





 

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