Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
1 avril 2019 1 01 /04 /avril /2019 13:18
Les algues au secours des pompes à essence
Les algues au secours des pompes à essence
Les algues au secours des pompes à essence
Les algues au secours des pompes à essence
Les algues au secours des pompes à essence

Les algues seront-elles le carburant du futur ? C'est ce qu'espèrent le groupe ExxonMobil et l'entreprise Synthetic Genomics qui ont annoncé une avancée significative dans la recherche sur les biocarburants à base d'algues. En Californie, leurs scientifiques ont développé une souche d'algue capable de convertir du carbone en une quantité record de corps gras, riches en énergie, pouvant ensuite être transformés en biodiesel. «Le fait que les algues utilisent du CO2 pour générer des corps gras n'est pas nouveau. Il existe même déjà des petites unités de production à côté de Marseille et dans le Poitou. Ce qui intéresse ExxonMobil, c'est la quantité de gras produite par les algues qui est remarquable. Cela offre la capacité de produire ces biocarburants à l'échelle industrielle, ce que nous recherchons avant tout» Les avantages sont nombreux. Ce combustible émet moins de gaz à effet de serre que la plupart des sources d'énergie conventionnelles, ce qui aiderait à renforcer notre transition vers des ressources énergétiques, à faibles émissions. Et contrairement aux autres sources de biocarburant, comme le maïs, la production d'algues à l'échelle industrielle n'a pas d'impact sur les cultures et la production animale.

Partager cet article
Repost0
28 mars 2019 4 28 /03 /mars /2019 13:19
La véloroute pour le plaisir et la sécurité
La véloroute pour le plaisir et la sécurité
La véloroute pour le plaisir et la sécurité

J'ai testé pour vous. La véloroute du lin fait de plus en plus d'adeptes avec le nouveau tronçon entre Fécamp et Valmont de 12 kilomètres, une balade au fil de l'eau pour découvrir la nature. C'est parti ! Je m'engage sur la véloroute au niveau de la rue Queue-De-Renard après avoir  traversé le centre-ville via la rue piétonne qui se trouve en circulation partagée avec les piétons.
Prudence ! Sur un vélo classique, je me donne une petite heure pour rejoindre la commune de Valmont distante d'une dizaine de kilomètres. Tout au long de la voie, je m'autorise quelques arrêts afin de me permettre d'observer la nature. Un regard plus attentionné que si je prenais la route traditionnelle. Mais avant tout, j'ai fait un effort pour m'équiper d'un casque, plus sûr en cas de chute, même si cela peut paraître improbable sur un axe réservé aux vélos  et piétons. Ce que je remarque en m'arrêtant près d'un étang un héron prend un bain de pattes au milieu d'une famille de canards tandis qu'un autre, un peu plus loin, effarouche un troupeau de vaches dans les champs de la vallée de Valmont. Et voilà les ballastières, une halte privilégiée pour la détente et le pique-nique. En poursuivant, je longe une pisciculture avant d'arriver à Colleville. En suivant le fil de l'eau de la Valmont, d'anciens moulins, une autre pisciculture, un étang avec ses pêcheurs, quelques cygnes qui se toilettent sur la rive, puis les champs jusqu'à Valmont.

Partager cet article
Repost0
23 mars 2019 6 23 /03 /mars /2019 23:34
Á la découverte de nos villages
Á la découverte de nos villages
Á la découverte de nos villages
Á la découverte de nos villages
Á la découverte de nos villages
Á la découverte de nos villages
Á la découverte de nos villages

Val-deSaâne. La commune labellisée station verte, est un agréable but de promenade avec notamment quatre églises à visiter.
En l'espace d'une cinquantaine d'années la commune de Val-de-Saâne s'est considérablement développée, pour atteindre aujourd'hui près de 1 500 habitants. Elle accueille également de nombreux touristes de passage et des randonneurs qui prennent le temps de s'arrêter et de découvrir le riche patrimoine de la commune. La commune a vu le jour le 1er février 1964, c'était il y  a plus de 54 ans. À l'époque, des élus précurseurs décident de se regrouper. Les communes D'Anglesqueville-sur-Saâne, Thièdeville, Eurville et Varvannes fusionnent en un seul village baptisé Val-de-Saâne. Labellisée station verte en 1999, elle est devenue une station destination touristique de loisirs et de vacances reconnue au niveau national. Elle fait partie des dix stations vertes de Seine-Maritime qui offrent des services et des loisirs dans l'univers nature. La commune possède notamment une piscine, une aire de camping-car très fréquentée et accueille un village de vacances d'une capacité de dix-huit gîtes. Les promeneurs peuvent découvrir les quatre églises du village : Saint-sulpice à Varvannes ainsi que la fontaine Saint-Sulpice dont l'eau de source aurait pour propriété de guérir les maladies de la peau, Saint-Wandrille dans le centre-bourg Saint-Gilles à Eurville avec sa statue de Saint-Nicolas en pierre du XVe siècle et la chaire de Saint-Pierre en pierre Polychrome du XVIe mais aussi Saint-Nicaise à Thièdeville, construite à la fin du XIe siècle. Les visiteurs peuvent notamment admirer une croix polychrome du XVe, les fonds baptismaux du XVIe, l'autel et le retable en bois peint Particularité de cette petite église, il n'y a pas de vitraux et pas de sacristie. Les visiteurs pourront aussi s'arrêter devant l'ancien presbytère, des XVIIe et XVIIIe siècles transformé en mairie depuis 2014. L'ancienne gare du Tortillard, qui abrite désormais la bibliothèque, qui mérite aussi le coup d’œil. Dans le centre-bourg, on peut aussi s'attarder sur les façades des anciennes boutiques comme l'ancien magasin de jouets Avonde qui présente des sculptures sur bois des années cinquante..
Brochures et plans sont disponibles en mairie. Contacts : 02 35 32 30 35 ou site internet : valdesaane.com

Partager cet article
Repost0
22 mars 2019 5 22 /03 /mars /2019 18:44
La libération de Caudebec
La libération de Caudebec
La libération de Caudebec

Le 31 août 1944, les premiers éléments de la brigade belge commandée par le colonel Jean Piron arrivent dans Caudebec par la route de Rouen, après avoir traversé la Seine à la Mailleraye. Cette brigade de 2 200 hommes qui a débarqué à Arromanches le 8 août a participé à la bataille de Normandie pour la libération de Cabourg, Deauville, et Honfleur et se devait de marcher sur Le Havre. Le passage des différentes sections à Caudebec, dont le centre est totalement détruit, dura deux jours. Elles n'iront pas jusqu'au Havre, recevant l'ordre de faire mouvement vers le nord et entreront à Bruxelles le 4 septembre. Comme chaque année, la commémoration de la libération de Caudebec s'est déroulée devant la stèle de l'aviateur polonais Olgierd IIinski, tombé avec son avion dans le marais le 16 août 1943. Devant une assistance nombreuse.

Partager cet article
Repost0
20 mars 2019 3 20 /03 /mars /2019 13:15
Et si j'apprenais à nager ?
Et si j'apprenais à nager ?
Et si j'apprenais à nager ?
Et si j'apprenais à nager ?
Et si j'apprenais à nager ?

La natation est un sport qui sollicite la quasi-totalité de nos muscles. En ce sens, c'est un exercice complet. Mais comme toute activité si elle est mal pratiquée, elle devient inefficace voire nuisible. Petit florilège des idées reçues qui conduisent à la contre-performance. Mon corps ne flotte pas, il coule. Cette première affirmation est bien entendu erronée. Et c'est la physique qui nous l'enseigne. La «poussée d'Archimède», vous vous souvenez ? Dans l'eau notre corps paraît plus léger car sa masse est équilibrée par une poussée qui se fait de bas en haut. C'est pourquoi nous flottons. Et nous flottons même d'autant mieux que nous nous trouvons dans une eau riche en sel, donc plus dense. Pour aller plus vite, je dois tourner vite les bras. Et bien non ! C'est précisément le contraire. Si vous souhaitez aller plus vite, bouger moins rapidement vos bras dans l'eau, et faites des mouvements plus amples, en vous «appuyant» sur vos mains. Celles-ci deviendront des points d'appui grâce auxquels le corps sera propulsé en avant. Mes bras sont comme des rames. En un sens, cette affirmation n'est pas fausse dans la mesure où vos bras vous aident à avancer. Cependant et à la différence des rames, vos bras ne doivent pas être tendus en permanence. En enfonçant les épaules et en pliant le coude, vous permettez à votre main de conserver la meilleure orientation possible dans l'eau. Je dois sortir totalement la tête de l'eau pour respirer. En fait, vous ne devez sortir que la bouche, en levant ou en tournant le moins possible votre tête. Cela risquerait de vous freiner et de provoquer une hyper-extension de votre nuque et de votre rachis cervical. Les jambes servent à avancer. C'est vrai... à condition que vous nagiez en «jambes seules» ou avec l'aide de palmes. Dans une nage classique, le rôle des jambes est essentiellement de stabiliser le corps dans l'eau, de vous aider à maintenir votre trajectoire... et à négocier le retournement au bout du bassin. Je dois régulièrement sortir la tête de l'eau pour maintenir ma direction. Encore une fois, cela vous ralentira. Il est plus efficace de prendre vos repères au fond du bassin ou au plafond, selon que vous nagez sur le ventre ou sur le dos. Pour connaître votre distance par rapport au bout du bassin , fiez-vous aux marquages du fond du bassin.  N'oubliez pas non plus que les flotteurs des lignes de nage changent de couleur quelques mètres avant le mur.

Partager cet article
Repost0
16 mars 2019 6 16 /03 /mars /2019 13:01
9 octobre 1956 : la mort héroïque du sergent.
9 octobre 1956 : la mort héroïque du sergent.

Dans le 9ème  arrondissement de la ville de Lyon, il y a une rue qui porte le nom du sergent Michel Berthet. Il est probable que beaucoup de passants de ce quartier ignorent que ce nom est celui d'un soldat rappelé de la guerre d'Algérie, «Mort pour la France» en Algérie le 14 octobre 1956.
Un bref passage à la caserne Sainte-Marthe à Marseille et la traversée s'effectue sur le " Ville d'Alger ", Alger la blanche et départ le lendemain pour Orléansville et Montenotte. Le sergent Michel Berthet est un rappelé originaire de la région lyonnaise affecté au 2ème bataillon du 22
ème RI. Occupé à rétablir une piste coupée par les rebelles dans la forêt du Bissa, il accrocha, en montant dans une jeep, un montant de sa veste, qui dégoupilla la grenade défensive qu'il portait dans la poche droite de sa veste de combat. Entouré de tous ses camarades, réalisant qu'il leur faisait courir un danger mortel et qu'il n'aurait pas le temps de jeter sa grenade, il sauta rapidement de la jeep et, en comprimant l'engin sur sa poitrine, se coucha sous les roues avant, sauvant ainsi la vie de nombreuses personnes par son héroïque sacrifice. Le sergent Berthet fut tué sur le coup. L'ensemble de la compagnie du 22ème RI en fut bouleversé par ce drame et par l'esprit de sacrifice du jeune rappelé de 23 ans.

Partager cet article
Repost0
14 mars 2019 4 14 /03 /mars /2019 13:23
Soldats sans sépulture
Soldats sans sépulture
Soldats sans sépulture

Honorons la mémoire de nos frères enlevés dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre 1956 aux Abdellys, en Algérie.
Cette nuit de Toussaint 1956, un commando de l'Armée de Libération Nationale Algérienne attaque leur campement. Les portes de l'enfer s'ouvrent pour les 20 soldats du 1er GCNA. Leur enfer  va aussi être celui de leurs familles qui reçoivent, quelques jours plus tard, la visite du maire accompagné des gendarmes. Le fils, le frère ont disparu. On dit qu'ils pourraient avoir été emmenés prisonniers vers le Maroc, mais on ne sait rien officiellement. Un jour de décembre, une lettre arrive : « Nous sommes prisonniers, tout va bien». Puis, plus rien.
Alors va commencer une terrible attente. Les jours, les mois puis les années vont s'écouler avec toujours la même angoisse, les mêmes questions sans réponses : Où sont-ils ? Sont-ils toujours en vie ? Pourquoi n'avons nous pas de nouvelles ? Sont-ils morts ? Dans quelles conditions ? Où sont leurs dépouilles ? Malgré toutes les démarches entreprises, on ne sait rien du sort des 20 soldats des Abdellys. En 1962, la guerre d'Algérie se termine. Le FLN ne détient plus de prisonniers, le mince espoir de revoir nos frères vivants est anéanti.
En 1963, ils sont déclarés «Morts pour la France». Chaque famille se retrouve seule devant son deuil, avec son chagrin et ses questions sans même pouvoir se recueillir devant une tombe. La vie reprend tant bien que mal mais le souvenir de l'absent est toujours là. Les années passent, les parents disparaissent sans savoir ce qu'est devenu leur fils. Un demi-siècle plus tard, nous avons enfin cette douloureuse satisfaction : des informations venues d'Algérie nous apprennent ce qui s'est passé en ce mois de novembre 1956. Après un parcours d'environ 150 km, qui a duré 8 ou 9 jours, ces jeunes martyrs ont été exécutés près du barrage de Béni Bahdel et jetés dans un gouffre à Ras el Oued parce que leurs geôliers ne parvenaient pas à franchir la frontière marocaine. Une stèle au cimetière du Père Lachaise permet de perpétuer à tout jamais le souvenir des vingt disparus des Abdellys et au travers des vingt disparus de la guerre d'Algérie, des combats du Maroc de la Tunisie et de tous les conflits dans lesquels notre Pays a été engagé.

«La guerre d'Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie ont marqué notre génération. Certains d'entre nous ont été atteints moralement, d'autres physiquement et 30 000 des nôtres, militaires pour la plupart âgés de 20 ans ont perdu la vie. Pour des raisons diverses, peut-être  "d'époque", Morts pour la France ils n'ont pas eu droit aux honneurs de la France dans la cour des Invalides».

Partager cet article
Repost0
12 mars 2019 2 12 /03 /mars /2019 08:50
A Saint Valery en Caux : Décès du résistant Emile Fisset.
A Saint Valery en Caux : Décès du résistant Emile Fisset.

Émile Fisset est né le15 décembre 1922 à Saint valery en Caux. Il s'est illustré pendant la Seconde guerre mondiale : il a été agent de renseignement pour la résistance, à 18 ans. Il s'est éteint à 96 ans dimanche 30 décembre dans sa commune.Il a eu sept enfants.C'est lors de la bataille de Saint Valery en Caux en juin 1940 que son engagement commence. Coincé avec 800 civils dans un souterrain qui fait office de cave à fromage sous la falaise, il sort pour chercher de la nourriture et discute avec un officier des renseignements qui lui explique qu'ils vont se rendre. «Une armée qui recule essaie de laisser sur place des antennes de renseignements afin de surveiller l'armée occupante», lui aurait-il dit, comme Émile Fisset le raconte dans ses mémoires. Il rencontre Pierrot, qui sera son correspondant. La mission du valeriquais ? «Lui transmettre toutes les observations concernant les fortifications en bord de mer». Avec son ami Marcel qui fait le guet, il prend des photos. Pour accéder aux plages de Quiberville et Sainte-Marguerite, il entame un flirt avec une jeune fille qui possède un laissez-passer pour pouvoir ramasser des galets sur la plage. En février 1943, il est contraint de partir, les Allemands ont détecté un trafic radio sur Saint Valery. Il part dans l'Aisne, puis est formé quinze jours en Angleterre. A son retour en France, direction Fontainebleau. Dans ses mémoires, il évoque un souvenir marquant lors d'une mission à Paris. «Je prends le métro. Je porte deux valises. Dans l'une se trouve mon linge personnel, dans l'autre, plus petite un pistolet Colt américain, des cartes d'identité vierges et des tampons pour établir ces cartes». Il tombe sur un barrage de policiers français et allemands, on lui demande d'ouvrir ses valises. «Franchement et sans trembler, je prends la plus grande, celle contenant mon linge personnel. Je l'ouvre, les policiers palpent et déplient quelques affaires, ne découvrent rien d'important et disent "c'est bon". lorsque je sors du métro, j'ai les jambes qui flageolent , se souvient-il. A la fin de l'été 1943, il prend le maquis en Auvergne. Il rencontre celle qui deviendra sa femme à Laqueuille, une postière. Il combat au Mont-Mouchet le 15 avril 1944, avant d'être affecté dans un régiment de zouaves en partance pour l'Afrique du nord. En novembre 1945, son contrat se termine. «Cinq années dans la guerre des ombres, c'est suffisant», juge le jeune homme. Pour rentrer à Lyon, il fait le voyage dans la soute d'un bombardier. Il se consacre à sa famille et son travail à Issoire, dans le Puy-de-Dôme, sans jamais oublier Saint Valery en Caux où il est revenu s'installer définitivement en 2013 après le décès de sa femme. C'est là qu'il sera inhumé le 10 janvier 2019.

Partager cet article
Repost0
10 mars 2019 7 10 /03 /mars /2019 13:34
Marie Durand, doyenne de Normandie
Marie Durand, doyenne de Normandie
Marie Durand, doyenne de Normandie

A 109 ans, Marie Durand, née à Bolleville, est la doyenne de Normandie. A ses côtés, son fils Michel et sa petite fille Anne nous racontent sa vie. La doyenne de Normandie est Cauchoise ! Marie Durand, née à Bolleville le 9 septembre 1909, fêtera ses 110 ans dans quelques mois. Elle vit au Havre depuis ses 18 ans, et elle réside dans la maison de retraite des Petites sœurs des pauvres depuis 1993. Partie au Havre à 18 ans. La Normande passe ses 18 premières années dans le pays de Caux. Elle alternera pendant toute son enfance entre la pension à Rouen ou à Yvetot et la ferme de ses parents à Bolleville. «Sa mère était parisienne et son père rouennais, je ne sais pas vraiment pourquoi ils sont venus s'installer à Bolleville», explique son fils Michel de 87 ans.
Ensuite, alors âgée de 18 ans, elle quitte la ferme de ses parents et se marie pour suivre au Havre un jeune employé d'un grossiste en cuirs et crépins, nommé Fernand Durand. Elle aura ensuite, non sans un brin de chance, survécu aux bombardements durant la seconde guerre mondiale. «Elle aura résisté à tout», lâche fièrement son fils Michel. Femme active et pleine de caractère, elle a longtemps travaillé comme femme de ménage. «Elle bricolait, elle tricotait, elle faisait même des déguisements pour les enfants»
«Elle a du caractère» A l'époque, une jeune femme ne décidait pas avec qui elle allait se marier, où elle allait vivre. Mais à tout juste 18 ans, elle a décidé de partir de la ferme pour aller au Havre et se marier. Ce caractère elle le tient de sa mère, souligne son fils. Il est vrai qu'à 109 ans Marie Durand a de l'énergie à revendre. «Il faut que tout se fasse vite, aussi bien au moment de la toilette qu'au moment de l'habiller. Mme Durand est quelqu'un de très pressée», plaisante l'aide-soignante.
Mais quel peut-être bien son secret de longévité ? «Un caractère de cochon, rigole son fils. Je ne sais pas si elle en a un, mais il est vrai qu'elle n'a jamais été malade. Elle s'est juste cassé le col du fémur en 1995. Elle a une santé de fer».

Partager cet article
Repost0
6 mars 2019 3 06 /03 /mars /2019 13:44
Un grand nom du sport cauchois est parti.
Un grand nom du sport cauchois est parti.
Un grand nom du sport cauchois est parti.

Michel Béchet s'est éteint. Un grand nom du sport cauchois est parti. Michel Béchet s'est éteint à 77 ans mercredi 20 février. Il restera à jamais le champion du monde 1963 du contre-la-montre du 100 km par équipes. Michel restera le champion du monde cycliste du contre-la-montre par équipes pour l'éternité.
Michel Béchet, né le 8 juillet 1941 à Theuville-aux-Maillots, il vivait à Senneville-sur-Fécamp.
Michel Béchet avait débuté sa carrière en cadet au VC Fécamp en 1956. Trois ans plus tard, il gagnait le grand prix de France à Nantes en 1959, une course qu'il a remportée une deuxième fois en 1962. Il est le seul avec Jacques Anquetil à avoir gagné le grand prix de France à l'âge de 18 ans. La même année, il était parti à l'AC Boulogne-Billancourt, l'un des plus importants clubs amateurs français de l'époque. Spécialiste du contre-la-montre en individuel et en équipe, il était surnommé «la locomotive».
Son plus beau titre était d'ailleurs celui de champion du monde du contre-la-montre par équipes à Herentals (Belgique) en 1963. L'année d'avant, il avait terminé 6
ème . Composée de Michel Béchet, Dominique Motte, Marcel Bidault et Georges Chappe, l'équipe de France avait parcouru les 97,800 km de la course à la moyenne horaire de 47,229 km. Elle avait devancé l'équipe d'Italie, championne du monde en titre, de 37secondes et l'URSS de 38 secondes, qui avait dans ses rangs un certain Viktor kapitonov ( champion olympique en 1960 à Rome), la bête noire des professionnels.
Promis à une belle carrière, le Cauchois a été malheureusement victime d'une grave chute le 26 août 1963 lors d'une course à Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire) et restait dix jours dans le coma. «Sa carrière s'est arrêtée net ce jour là». Il n'a jamais retrouvé toutes ses capacités physiques.

Partager cet article
Repost0