L'association ne veut plus que le consommateur mette la main à la poche. UFC-Que Choisir vient de lancer une pétition pour que les consommateurs n'aient pas à payer le déploiement des compteurs électriques Linky. Le déploiement de Linky par Enedis, filiale de EDF, a débuté il y a plus de deux ans et est encore en cours en France.
Ce compteur communique les informations relatives à la consommation d'électricité des usagers directement au fournisseur. «Vous allez payer 15 euros par an pendant dix ans pour permettre à Enedis d'installer un compteur communicant pour lequel vous n'avez aucune contrepartie», interpelle UFC-Que choisir dans une pétition qui a déjà recueilli plus de     47 000 signatures. L'association s'appuie sur un rapport de la Cour des comptes publié début février. Ce document souligne que le déploiement du compteur communicant d'Enedis coûtera 5,4 milliards d'euros pour des gains aux consommateurs «encore insuffisants». Ainsi, seuls les ménages les plus précaires peuvent bénéficier d'un affichage dans leur lieu de vie sans surcoût. «En l'état, les compteurs Linky ne sauraient donc garantir une meilleure maîtrise de la consommation énergétique par les ménages ! » a estimé l'UFC-Que Choisir.

La star déchue du cyclisme Lance Armstrong : Il a accepté de payer cinq millions de dollars d'indemnisation à l'un de ses anciens sponsors qui lui en réclamait 100 pour avoir eu recours au dopage. «je suis heureux d'avoir résolu cette affaire et de pouvoir avancer dans ma vie» : à 46 ans, cinq ans après ses aveux, Lance Armstrong a sans doute définitivement tourné la page de ses années de dopage. Sa réputation restera à jamais ternie et son palmarès amputé de ses sept victoires consécutives, entre 1999 et 2005, dans le Tour de France mais l'ancien "boss" du peloton professionnel s'en tire à bon compte.
À quelques semaines d'un procès devant un tribunal fédéral de Washington qui aurait pu le ruiner et exposer à nouveau ses agissements les plus sombres, il a trouvé un accord avec le ministère américain de la Justice. L'ancien leader de l'équipe US Postale (1998-2005) a accepté de verser cinq millions de dollars aux autorités fédérales américaines qui le poursuivaient pour fraude.
Il était en effet sponsorisé par la Poste américaine alors qu'il avait mis en place, selon l'agence antidopage américaine (Usada), «le programme de dopage le plus sophistiqué jamais vu dans l'histoire du sport». Armstrong s'est également engagé à verser 1,65 million de dollars à son ancien coéquipier Floyd Landis pour le remboursement de ses frais d'avocats. Landis lui aussi convaincu de dopage et déchu de sa victoire dans le Tour de France 2006 - avait été à l'origine de la chute d'Armstrong avec ses révélations et avait déposé plainte en 2010 pour fraude, avant d'être rejoint ensuite par le gouvernement.
En février 2015, Armstrong banni à vie du cyclisme en 2012 a été condamné par la justice américaine à verser dix millions de dollars à l'un de ses anciens parraineurs, la société SCA Promotions. Le principal intéressé qui aurait cumulé durant sa carrière terminée en 2011 près de 125 millions de dollars grâce à ses primes de course, salaires et contrats de partenariat, a fait part de son soulagement tout en se présentant comme un repenti qui assumait pleinement ses erreurs. L'histoire de dopage de Armstrong à engendré de la part des fadas du cyclisme une très grande suspicion, pour l'admiration que nous avions pour ces champions.

Hattenville : La mairie communique avec les habitants grâce à une << appli >>. Depuis quelques jours, la mairie d'Hattenville a mis en place un moyen de communication innovant avec ses habitants grâce à une application à télécharger sur leur téléphone portable. Panneau Pocket, puisque c'est le nom de cette application, propose un système vraiment pratique et efficace en terme d'accroche. C'est un outil peu onéreux par rapport à un panneau fixe lumineux à installer dans le village.
Première commune de Seine-Maritime à l'utiliser «Cette technologie est en phase avec l'évolution de la société vis-à-vis du numérique, juge le maire. Pour la faire connaître, nous utilisons notre site internet mais également notre bulletin municipal, "La lettre du Maire" et avons fourni en même temps, un flyer avec le mode d'emploi à toutes les familles. Nous avons découvert cette application grâce à la revue «36 000 Communes» diffusée par l'Association des Maires Ruraux de France. À la lecture du concept,nous avons trouvé l'idée ingénieuse et positive». «Nous sommes souvent concernés par les alertes de la Préfecture (intempéries, transports scolaires, etc) ou par différents organismes sur les coupures momentanées d'eau, d'électricité ou de travaux de voirie) L'application nous permet de communiquer directement ces alertes aux habitants. C'est un produit adapté au budget d'un village comme Hattenville puisque l'abonnement annuel n'est que de 130 € pour les communes adhérentes à l'association des Maires Ruraux. L'application est gratuite pour les habitants qui n'ont pour seule obligation que de le télécharger». Hattenville est la première commune de Seine-Maritime à adhérer à ce dispositif.

Dieppe : Hommages et recueillement pour sœur Agnès-Marie, «l'ange blanc» du raid du 19 août 1942, est décédée à l'âge de 103 ans. La religieuse infirmière à l'hôtel-dieu rouennais à l'époque de l'opération Jubilée, avait courageusement soigné les nombreux blessés canadiens. Ce qui lui a valu une place toute particulière dans le cœur des Dieppois, mais aussi des Canadiens. La communauté des Augustines, les élus, les représentants du Canada, famille et amis, ont fait leurs adieux à sœur Agnès-Marie Valois, lors d'une cérémonie au cimetière des Vertus. Celle qui représentait la mémoire du raid du 19 août 1942 surnommée "L'ange blanc" au Canada, a eu le droit d'être célébrée au milieu des soldats tombés sur les plages dieppoises. Un privilège octroyé par la Commonwealth War Graves Commission. « Elle était l'infirmière des corps, des cœurs et des âmes» a dit sœur Marie-Pierre, la prieure du monastère de Thibermont, à Martin-Eglise où s'était retirée sœur Agnès-Marie Valois, depuis 1968.

«A22350» Voilà ce qui a été l'identification de Frania Esenbach-Haverland pendant la Seconde Guerre mondiale. A jamais ancré dans sa tête mais aussi sur son bras ce numéro, Frania le partage aujourd'hui.
"Nous vivons dans une période où des gens fuient les guerres. On veut rejeter les migrants. Mais personne ne fuit son pays s'il ne s'y sent pas en danger. Moi-même en 1945, j'étais une migrante vers la France". Née en Pologne en 1926, elle a 13 ans lorsque la guerre éclate en Europe. La Pologne est le premier pays envahi par l'Allemagne nazie en 1939. Juive de confession, Frania a été "ballottée" pendant toute la Seconde Guerre mondiale. Du camp de concentration de Tarnow, dans le sud de son pays d'origine, en passant par le camp d'extermination d'Auschwitz-Birkenau pour finir au camp de Theresienstadt, en République Tchèque, Frania sera libérée par l'armée russe le jour même de la fin de la guerre, inscrit à jamais dans l'histoire, le 8 mai 1945. "J'ai passé toute ma vie sans parler de ce qui s'était passé jusqu'à la sortie du film de Steven Spielberg. La liste de Schindler en 1994. Ce film a bouleversé le monde entier. Car jusque-là il y avait une sorte de silence sur cette période de l'Histoire. Je n’imaginais pas  que dans la vie "normale", on puisse trouver des mots pour expliquer ce que j'ai vécu. C'était l'enfer et en même temps, c'était la réalité". Toute sa famille sera exterminée pendant cette guerre, mais elle ne sait pas précisément où ils sont morts. Comment sortir de cet enfer et pouvoir encore vivre. "Je ne le sais pas moi-même. Je ne suis pas une héroïne. J'ai toujours espéré que quelqu'un de ma famille ait survécu. Et notamment mon père puisqu'il a quitté la maison au début de la guerre. Il parlait de la France. Comme si c'était la terre promise. Il était chef d'orchestre et m'a toujours dit : "Plus tard je dirigerai un orchestre à Paris", déclare très émue la rescapée. "Et deux ans après être revenue en France, en 1947, j'ai épousé un Français, un Parisien, Maurice, et j'ai repris une vie d'apparence normale.                                                                                    Je suis Frania en apparence mais je suis toujours là- bas, dans les camps.