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2 mai 2019 4 02 /05 /mai /2019 13:29
La TAVERNE au  XIVe et  XVe siècles

Lieu où l'on boit, où l'on joue aux cartes, aux dés, la taverne, malgré sa mauvaise réputation, est très fréquentée, n'en déplaise aux clercs.
Les Attraits De La Taverne :
Avez-vous faim ? Vous y mangerez,  Avez vous soif ? Vous y boirez,  A-t-on froid ?  On s'y chauffera,  Ou chaud ?  On s'y rafraîchira. Dans les tavernes, pour abréger,  Vous trouverez boire et manger,  Pain, vin, feu et bon repos, Bruit de chopines et de pots,  De tasses d'argent et de vaisselle. Et quand on en part, on chancelle,  Et on est parfois si joyeux, que les larmes viennent aux yeux,  Plus grosses que pépins de poire, mais, en fait, ce n'est que de boire !

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28 avril 2019 7 28 /04 /avril /2019 15:25
Bien vu : Pédaler pour une bonne cause
Bien vu : Pédaler pour une bonne cause

Fauville-en-Caux : Pour aider l"association Vie et espoir, une opération a été lancée par la caisse locale du Crédit agricole en faveur de l'association Vie et espoir. Cette association aide des enfants victimes d'un cancer ou d'une leucémie, hospitalisés au CHU de Rouen. Elle intervient sur trois axes importants. D'abord en intervenant tous les après-midis avec des visites pour des jeux, des histoires, puis pour les parents par des aides financières, frais de parking, d'essence, hébergement des parents ayant un enfant hospitalisé...Enfin aide à la recherche locale, avec par exemple un achat de matériel de confort pour le service.
Cinq euros par kilomètre parcouru : Ce samedi, deux vélos étaient à la disposition pour permettre de faire des kilomètres en pédalant. Et la caisse locale à reversé à l'association 5 euros par kilomètre parcouru. A la fin de la journée, plus de 200 km inscrits au compteur. Un chèque de plus de 1 000 euros sera remis à l'association. Une idée de quêter sans contrainte ?. j'adore ! et qui me permet de perdre du poids.

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26 avril 2019 5 26 /04 /avril /2019 18:35
Le Cauchois, roi des Canaries
Le Cauchois, roi des Canaries
Le Cauchois, roi des Canaries
Le Cauchois, roi des Canaries

Grainville-La-Teinturière : un enseignant retraité rouennais s'intéresse au célèbre explorateur cauchois Jean de Béthencourt qui a conquis l'archipel espagnol au début du XVe siècle.
L'écrivain s'est déjà intéressé au village de Grainville-la-Teinturière, proche de Cany-Barville, et  sur la vie de Jean de Béthencourt, le découvreur cauchois de cet archipel espagnol en 1402. «C'est un personnage intrigant», reconnaît-il. Et c'est vrai que les Seinomarins ne le connaissent pas forcément beaucoup même si une association lui consacre un musée dans son village d'origine.
Jean de Béthencourt était un noble de la fin du Moyen Age. Il portait le titre de seigneur de Grainville et était plutôt bien en cour comme on disait alors. «Pourquoi cet homme qui vivait près du roi Charles VI, qui avait 40 ans, ce qui était plutôt âgé pour l'époque, et qui pouvait assouvir ses velléités d'action avec la Guerre de Cent ans, a-t-il ressenti le besoin de partir à l'aventure ? ». L'auteur s'efforce d'apporter des réponses au travers des pages. «Il avait semble-t-il, des ennuis avec la justice de l'époque et il souhaitait mettre un océan entre elle et lui», ajoute l'enseignant . Pour ce livre historique, le Rouennais s'est inspiré des récits écrits à l'époque par Jean de Béthencourt mais aussi par son compagnon de voyage, Gadifer de la Salle. Jean Braunstein arbitre en quelque sorte cette page d'histoire qui ne manque ni de rebondissements, ni de trahisons ou de combats.
Jean de Béthencourt, un Normand à la conquête des Canaries par Jean Braunstein, aux éditions Charles-Corlet.

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20 avril 2019 6 20 /04 /avril /2019 13:19

Main Courante : Le dépôt d'une «main courante» est une simple déclaration d'un particulier, un moyen pratique pour dater des événements d'une certaine gravité mais qui ne sont pas à eux seuls suffisants pour poursuivre.
Cette formalité accomplie permet ainsi de garder une trace officielle de certains faits ou déclarations qui pourrait s'avérer utile ultérieurement.
A la différence de la personne qui dépose une plainte, celle qui dépose une main courante n'entend pas poursuivre l'auteur des faits.
Mais si la Police ou la Gendarmerie estime que ces faits constituent une infraction, ils pourront déclencher une action judiciaire que la victime ait ou pas porté plainte.
Dans un commissariat de Police, la main courante est consignée sur un registre de main courante tenu par les policiers. Ce registre peut prendre la forme d'une base de données informatisées.
Dans une brigade de Gendarmerie, il n'existe pas de main courante à proprement parler, mais les gendarmes sont tenus d'enregistrer les déclarations qui leur sont faites sur un procès-verbal de renseignement judiciaire ou un compte rendu de service.
Les personnes impliquées ne sont pas nécessairement informées du dépôt de la main courante, mais son enregistrement peut cependant constituer un début de preuve dans une procédure ultérieure, notamment s'il est suivi d'une vérification des faits par la Police ou par la Gendarmerie.
Cela vaut pour, notamment, une action civile ou une action pénale
(harcèlement, troubles du voisinage, par exemple).

Main Courante ou Dépot de Plainte
Main Courante ou Dépot de Plainte

Plainte : Le procureur de la République n'est pas tenu d'engager des poursuites à la suite d'une plainte et dans certains cas peut refuser de donner suite à une plainte. C'est ce que l'on appelle «classement sans suite».
Le classement sans suite ne fait pas obstacle à l’exercice direct des poursuites par la victime En ce cas, il sera préférable de se constituer partie-civile ou bien de saisir soi-même le tribunal avec une citation directe.
Il convient donc à ce stade de prendre un avocat pour effectuer ces démarches et de se défendre.
Enfin, il est possible de retirer sa plainte à tout moment en se rendant au poste de Police ou d'envoyer un courrier au procureur de la République. Le retrait de la plainte n'entraîne pas nécessairement la fin des poursuites éventuellement engagées par le parquet. En effet, dans la plupart des cas, le procureur de la République juge seul de cette opportunité, quelle que soit la position de la victime à l'égard de l'auteur présumé des faits. Cependant dans deux situations particulières, le procureur sera dans l'obligation de cesser les poursuites : si le retrait de plainte fait suite à une médiation pénale réussie, pour laquelle les engagements pris ont été respectés, si l'infraction concerne une atteinte à la vie privée, une injure ou une diffamation.

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17 avril 2019 3 17 /04 /avril /2019 13:18

Dans l'établissement où je termine mon chemin.
Les aurores sont toutes grises.
Le seul soleil n'est plus au ciel,
Le seul soleil, un dimanche par mois.
Est un bouquet de petit fils.
Les mois ici ont cinquante jours,
Quelle importance ?
Mon calendrier n'est plus à jour.
Il s'effeuille, sans espérance,
Je suis dépassé, largement amorti,
La maison de retraite où je suis, n'est qu'un garage de sortie
Qu'une « oubliette » sans retour, Pas de chaine, c'est vrai !
Pas une clé au portail d'entrée.
Pour mes anniversaires, jamais très ponctuels,
Un fils parfois vient seul.
Il languit de partir, s'attarde à la fenêtre,
Regardant ce dehors que je connais par cœur,
En m'écoutant distrait, ailleurs
Dans le cercle d'amour, je ne suis plus le centre.
(Extrait du poème «La maison des Vaincus» de Yvon Jahier).

 

Ma maison du 3e ÂGE
Ma maison du 3e ÂGE
Ma maison du 3e ÂGE
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12 avril 2019 5 12 /04 /avril /2019 13:48
Életot recherche son aviateur
Életot recherche son aviateur

Le 12 juin 1940, un avion britannique s'est écrasé à Életot, près de Fécamp. Deux membres d'équipage ont réussi à sauter, le troisième est mort dans le crash. Mais on ignore ce que sont devenus ses restes. 12 juin 1940. Quelques jours plus tard, le maréchal Pétain signera l'armistice avec les forces allemandes. Mais ce jour-là, les combats font encore rage sur le littoral du pays de Caux. Les militaires d'outre-Rhin ont encerclé les troupes alliées à Saint Valery en Caux. Français et Britanniques sont coincés sur la bande littorale cauchoise. Ils rendent les armes dans la matinée et se livrent à la  7e Panzer Division du maréchal Erwin Rommel. La nouvelle n'a pas encore traversé la Manche. En Angleterre, des appareils s'envolent pour attaquer les unités nazies. Six bombardiers légers Bristol Blenheim du Squadron 40 de la Royal Air Force décollent de la base de Wyton en Angleterre. «Du fait de la couverture nuageuse, seuls deux avions larguent leurs bombes sur l'objectif. Un appareil portant le numéro de série R3893 est touché par la Flak, la DCA allemande et s'écrase à Életot, entre le village et la valleuse de la mare Masson», explique Laurent Viton. Ce facteur est passionné d'histoires aéronautiques. Il a déjà sorti de terre de nombreux morceaux d'avions tombés pendant la deuxième Guerre mondiale. Sur internet ce spécialiste a repéré la photo de capture des sergents Cyril Bartlam et Edward Rodgers. Il découvre que les deux hommes se trouvaient dans le Blenheim abattu en pays de caux. Le premier, né le vingt octobre 1917 à Madeley en Angleterre, était le pilote. Le second, qui a vu le jour le 3 juin 1913 à Dublin en Irlande, occupait le poste de radio/mitrailleur. Tous les deux ont passé le reste du conflit en captivité.
Mais les aviateurs étaient trois dans l'appareil. David Dorris, né à Glasgow en Écosse le 9 novembre 1919, est mort dans le crash. L'observateur a été enterré près de l'épave. Laurent Viton et le maire du village, ont procédé à des recherches sur le terrain où le Bristol a terminé sa chute. Ils ont  découvert des fragments du bombardier bimoteur. Ils ont trouvé la «simple croix en métal» qui devait matérialiser la tombe du soldat. Mais rien de ses restes. Le nom de l’Écossais figure sur le mémorial de Runnymede, à l'est de Londres, avec plus de 20 000 membres de la Royal Air Force portés disparus ou dont les corps n'ont pu être identifiés.

Un autre aviateur britannique disparu à Életot. Le 12 septembre 1940, le corps d'un  aviateur est découvert au pied de la falaise à Életot. Il a été identifié, il s'agit de Julian Langley Smithers. Son avion, l'Hurricane P 3885, a été abattu au-dessus de la Manche le 11 août 1940.
Le pilote a vu le jour le 17 décembre 1915 à Knockholt dans le Kent. Il avait 24 ans quand il a perdu la vie. Il a étudié à Eton et il a travaillé dans la société de bourse de son père. Il était membre du Squadron 601. Le soldat a été enterré dans le cimetière Sainte-Marie du Havre. C'est en cherchant des éléments sur David Dorris que Laurent Viton a découvert les documents sur Julian Langley   Smithers dans les archives municipales d'Életot.

 

 

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10 avril 2019 3 10 /04 /avril /2019 14:16
Chevalier de la Légion d'honneur Jean-Claude Claire «touché»
Chevalier de la Légion d'honneur Jean-Claude Claire «touché»
Chevalier de la Légion d'honneur Jean-Claude Claire «touché»

Veules-les-Roses : 402 personnes, réparties à parité égale, ont été distinguées dans la promotion de la Légion d'honneur du 1er janvier 2019. Sans compter la promotion spéciale des vingt-trois de l'équipe de France de football, titulaires et remplaçants, qui ont remporté la coupe du monde 2018. Dans la promotion civile, on trouve l'écrivain Michel Houellebecq, les comédiennes Nathalie Baye et Michèle Laroque et ... le maire de Veule-les-Roses Jean-Claude Claire. Une surprise totale : L'ancien artisan ferronnier d'art et ancien chef d'entreprise de métallerie industrielle a reçu le grade de Chevalier de la Légion d'honneur. Il l'a découvert comme tout le monde mardi 1er janvier 2019.
«Une belle récompense» Quelle a été sa réaction ? «Je suis très heureux, touché. J'ai eu la larme à l'euh. Je ne me présenterai pas aux municipales en 2020. Je vois cette Légion d'honneur comme une belle récompense pour mes 42 années de vie publique, dont 24 ans comme maire. J'ai fait beaucoup de bénévolat au service des autres : sauveteur en mer, secouriste à la Croix-Rouge. Ça me fait chaud au cœur.

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6 avril 2019 6 06 /04 /avril /2019 15:37
Le cortège des dames en noir 14-18
Le cortège des dames en noir 14-18
Le cortège des dames en noir 14-18

Lettre d'Yvonne Retour, dont le mari Maurice, a été tué en Champagne en 1915. Comment tomber de si haut en quelques minutes.
«Je suis brisée. Il me semble que je n'ai plus de cœur tant il est broyé dans ses fibres les plus intimes... Quand je songe aux longues années qui s'ouvrent devant moi, je suis prise de vertige.
Ah ! Que le bon Dieu qui me fait gravir un calvaire si atroce me soutienne, sans cela je vais défaillir au premier pas... Maurice ne reviendra jamais plus !... Je me sentais si sûre à son bras, si vaillante sous son regard, si heureuse dans notre intimité d'âmes que je me sens perdue sans lui. Il m'a abandonnée alors que nous n'avions fait qu'entrevoir le bonheur de notre union. J'avais tant de foi dans son retour que j'ai été frappée en pleine sécurité. Tomber de si haut en quelques minutes, est-ce possible?»

 

Le cortège des dames en noir 14-18
Le cortège des dames en noir 14-18

"Mon adoré Maurice, te reverrai-je" C'est par ces mots simples qu'Yvonne Retour entame en 1915 une correspondance de guerre d'une rare intensité, qui a bouleversé des années plus tard les descendants de ce Normand et cette Bretonne fous amoureux l'un de l'autre.
«Ma chère petite femme... On m'appelle, je t'embrasse de toute mon âme et de toute ma tendresse», lui écrit Maurice, dans ce qui sera son dernier courrier avant d'être tué au combat, le 27 septembre 1915.

Suite à la guerre de 14-18 : Le nombre de veuves s'élève à
600 000 et, pour elles, le deuil est très codifié dans la forme comme dans le temps : voile, voilette, gants costume de grand deuil puis de demi-deuil. Ces veuves font partie du paysage de l'après guerre, elles colorent de noir les villes et les villages, mais sur leur histoire, au fond on sait peu de chose. Longtemps, il n'y en a eu que pour les poilus. Les souffrances du front monopolisaient l'attention, celle de l'arrière étaient délaissées. Mais toutes ces traditions volent en éclats, car il faut bien continuer à travailler, et les rites semblent pulvérisés par la massification de la mort comme par l'absence de corps, qui empêche les cérémonies.
Toutes ces femmes, souvent jeunes, n'ont pas renoncé à vivre. Environ 40 % d'entre elles se sont remariées. Cela n'est pas simple, car le discours dominant est celui de la culpabilisation. L'écrivain P.J. Mézières, qui prétend  parler au nom des morts, écrit «La véritable veuve est celle qui aime son mari et dont l'attachement subsiste  jusqu'au moment où le trépas de nouveau, vient l'unir au repos du héros». Se remarier, c'est donc trahir. Comme s'il fallait que les jeunes femmes restent enchaînées pour toujours à la mémoire d'un mort. Cette culpabilisation des veuves remariées qui s'ajoute aux commentaires acerbes contre les veuves trop jeunes, trop jolies, trop élégantes sous leurs voiles noirs et qui son accusées d'être des veuves joyeuses.                                                                                                                                                                  

Un million d'orphelins en quête de repères. Les pupilles de la nation qui ont perdu leur père au front, ou bien des suites de leurs blessures, grandissent avec le souvenir, parfois écrasant, du défunt érigé en modèle. Dans un cimetière militaire du nord de la France une femme âgée a écrit ces mots , adressés au père mort au combat et qu'elle n'a pas connu : «Papa, tu m'as toujours manqué. Cela fait quatre-vingts ans que tu me manques». Grandir sans père est un fardeau que l'on porte toute sa vie. Cette épreuve, il sont 800 000 à la vivre au soir du 11 novembre 1918- chiffre auquel, avec les décès prématurés dans les années qui suivent le conflit, s'ajoutent les 300 000 pères malades, gazés et blessés. En 1929 on compte 1,1 million, d'orphelins de guerre : un jeune sur 12 !  Ils ne sont pas abandonnés. Pour eux, on a créé le statut de pupilles de la nation.  Que faire des orphelins alsaciens-lorrains ? L'Alsace-Lorraine est redevenue française, mais les pères de ces enfants sont morts pour l'Allemagne : doit-on les déclarer pupilles de la nation ? Le parlement finit par considérer que tous les enfants sont égaux dans le malheur d'avoir perdu leur père. Peu importe la couleur de l'uniforme.

Le cortège des dames en noir 14-18
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4 avril 2019 4 04 /04 /avril /2019 11:35
La Passion du pigeon voyageur
La Passion du pigeon voyageur

C'est l'une des plus anciennes associations yvetotaises : la Colombe yvetotaise avait déjà des statuts en 1848. Aujourd'hui elle compte cinq adhérents, et elle s'est associée avec son homologue doudevillaise. Pour les concours, La saison commence à partir de fin mars début avril, et se termine au mois d'août. Le tout est chapeauté par la fédération nationale et ses équivalents régionaux et départementaux. La fédération normande comprend la Seine-Maritime, le Calvados, la Manche et l'Eure, soit 400 à 460 colombophiles. Pour les concours, trois catégories existent. La vitesse, avec un lâcher de pigeons situé entre 100 et 300 km du point de retour, le demi-fond avec une distance comprise entre 300 et 500 km, et enfin la course de fond qui peut aller jusqu'à
1 000 km.
 Nous sommes tous des compétiteurs, c'est un sport collectif dans l'organisation, mais les résultats sont individuels, nous avons tous envie de faire une bonne saison. Pour cela, il faut des pigeons de qualité, choisis et élevés en fonction de leur race et de leur capacité. Dans cette discipline, il y a aussi des concours internationaux, où près de 20 000 à 25 000 pigeons sont lâchés. Un colombophile de Montivilliers a d'ailleurs gagné à Barcelone en 2015. Lâchés à Barcelone les pigeons doivent rejoindre leurs pigeonniers respectifs à travers toute l'Europe, le plus rapidement possible. Car les concurrents viennent de France, mais aussi de Belgique, Angleterre, Pays-Bas, Allemagne. Trois contrôles certifient l'arrivée du pigeon à bon port : le constat électronique, le contrôle de l'élastique et la contre-marque sur les ailes. Sans oublier un quatrième : le contrôle antidopage. Seulement après, le classement est officialisé en fonction de la vitesse moyenne en mètre par minute, c'est elle qui détermine le pigeon qui a été le plus rapide. Comme les chevaux de course, le pédigree est étudié. Le volatile est élevé et entraîné dès son plus jeune âge. C'est vers ses trois ans que l'animal est au summum de ses capacités. «Comme pour un sportif, l'alimentation et les soins comptent. Ça se joue aussi au moral, il faut lui faire confiance». Pour performer en concours, un pigeon doit être en forme.

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2 avril 2019 2 02 /04 /avril /2019 18:53
Juliobona vient de dévoiler de nouveaux secrets
Juliobona vient de dévoiler de nouveaux secrets
Juliobona vient de dévoiler de nouveaux secrets

La géo-Prospection archéologique a donné des résultats très intéressants en trois lieux de la ville de Lillebonne.
Imaginez. Après une visite du théâtre romain de l'antique cité Juliobona, vous déambulez sur la place Félix-Faure où une série de morceaux de colonne et des murs antiques, qui étaient enfouis, viennent d'être dévoilés. Ce sera peut-être un jour réalité.
Depuis deux semaines, le spécialiste décrypte les images reçues de la société espagnole qui a effectué la campagne de géo-prospection sur 10 % du territoire de la commune. Grâce à des ondes, le sous-sol a été cartographié par strates. (Géologie : chacune des couches de matériaux constituant un terrain)
«Sous la place Félix-Faure,devant le théâtre, nous avons découvert deux colonnades : deux fois dix colonnes en vis-à-vis. Il peut s'agir d'une cour avec un portique Ces colonnes peuvent appartenir à une basilique, l'antique lieu où était rendue la justice. Ce serait une découverte majeure, parce qu'on ne sait pas aujourd'hui où elles  étaient situées en Gaule. Mais il peut s'agir aussi d'un temple. Cette découverte prouve une nouvelle fois que Juliobona était un centre administratif et politique de premier ordre » «Sous le parking Coubertin, la prospection dévoile très nettement un réseau de routes perpendiculaires les unes aux autres  qui délimitent des îlots d'habitations. Nous avons des traces de murs, il peut s'agir des fondations de l'ancienne usine textile. Ou celle du quai du port antique avec l'estuaire qui remonterait sous le stade. Dans le jardin Jean-Rostand une pièce circulaire. «Cela pourrait être une ancienne église médiévale». Le niveau antique serait situé bien en dessous. Puisque, années après années les bâtiments ont été construits les uns sur les autres.

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