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27 février 2020 4 27 /02 /février /2020 14:06
Yvetot, le nouveau train Omneo Premium s'est arrêté à Yvetot afin que les voyageurs réguliers, ou pas, puissent venir le découvrir.

La région Normandie a présenté en grande pompe le premier Omneo Premium, les nouveaux trains qui seront notamment mis en service sur la ligne Paris-Rouen-Le Havre. Des trains beaucoup plus confortables. Pour permettre au grand public de venir le découvrir, la rame a stationné dans plusieurs gares normandes dont Yvetot. Durant près d'une heure, les Yvetotais ont pu tester son confort et ses nombreux équipements. Une initiative qui a séduit. Pour améliorer les conditions de voyage des utilisateurs, la Région n'a pas lésiné sur les moyens. En effet, les 40 Omneo Premium commandés sont des trains de deux étages de 505 places par rame (soit 1010 places par train de deux rames) dont 427 places assises et 78 strapontins. En première comme en seconde classe, chaque voyageur dispose de deux accoudoirs indépendants, d'une liseuse individuelle, d'une prise USB, d'une prise électrique mais également d'une connexion internet Wifi. De plus, ces nouveaux trains disposent de deux emplacements destinés aux personnes à mobilité réduite, d'un distributeur de boissons chaudes ainsi que d'un espace de rangement pour vélos au milieu de chaque rame. A compter de février, les 40 Omneo Premium seront progressivement mis en service et ne rouleront, jusqu'en juin, qu'en heures creuses. L'objectif est que ces trains assurent 100 % des trajets sur les lignes Paris-Rouen-Le Havre, Paris-Caen-Cherbourg et Paris-Deauville Trouville d'ici le printemps 2021.

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26 février 2020 3 26 /02 /février /2020 14:10
Un jardin à partager pour toutes les générations

 Un jardin partagé a ouvert ses portes non loin des écoles Breton et Mensire. Le lieu est ouvert à tous.
Vendredi dernier, c'est aux abords de l'école Breton que s'est déroulée l'inauguration du jardin partagé, en présence des élus doudevillais et de Grégoire Petit président de la MSA Haute-Normandie.
C'est au tout début du mandat que l'idée de ce jardin ouvert à toutes les générations est née dans l'esprit de Fanny Terry, adjointe : « Il est placé entre les écoles Breton et Mensire, le centre de loisirs, la bibliothèque, un lieu adapté puisqu'il accueille les jeunes et les moins jeunes ainsi que pour des personnes à mobilité réduite, et c'est la vocation de ce jardin ». D'ailleurs, celui-ci ne sera pas qu'un jardin puisqu'il est destiné « à accueillir des expositions, des animations, la transmission du savoir et des connaissances, mais aussi il sera un lieu de détente et de répit ». Sans oublier qu'il s'inscrit dans une démarche zéro phytosanitaire et écologique avec un récupérateur d'eau et un composteur. « Et je ne peux qu'encourager les Doudevillais et les amoureux de la nature à se l'approprier au fil des semaines. Qu'il soit un véritable lieu d'échanges et de rencontres et pourquoi pas que des amitiés naissent de ces rencontres autour de ce jardin et de ce qui y poussera ». Pour sa part, M Petit a souligné le plaisir qu'il avait à venir inaugurer cet espace : « C'est vraiment une très jolie idée qui vient clore la charte de solidarité autour des aînés, signée entre la MSA et la ville de Doudeville en 2015. Cette charte avait pour objectif de renforcer les solidarités et les services en faveur des retraités. Il est facilement accessible et fort bien situé. Je tiens à saluer l'implication de chacun dans cette démarche ». Lors de cette cérémonie, il a été planté un arbre fruitier, "arbre qui symbolise l'ouverture de ce jardin qui sera une source de rencontres, d'échanges et de convivialité entre tous, un lieu qui ne peut que grandir".

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24 février 2020 1 24 /02 /février /2020 13:52

Doudeville, pour Valentin la mobilisation a payé. Une mobilisation de tous les instants récompensée. Après de longs mois d'attente, Valentin peut désormais se déplacer dans son nouveau fauteuil spécialement conçu pour lui. Et cela grâce à plusieurs associations doudevillaises et membres de la municipalité. Portées par l'association Coup de Pouce, présidée par Mylène, de nombreuses animations se sont succédé durant tout un Week-end, les 14 et 15 septembre derniers, afin de collecter les 3 000 € manquants pour l'achat de ce fauteuil adapté au handicap du jeune Valentin, tout juste âgé de 18 ans. Mercredi 6 novembre, c'est donc avec beaucoup de joie que les participants à cette opération, associations, bénévoles et élus, ont accueilli dans la salle de réception de l'hôtel de ville, Valentin et ses parents, Anne-Marie et Christian. Onze associations sur le ponts « Nous sommes tous très contents d'avoir pu réaliser les objectifs de cette cause qui est essentielle », a déclaré le maire, Erick Malandrin avant d'encourager l'association Coup de Pouce à poursuivre ses actions. Émeric Gemey, premier adjoint, a tenu à remercier les associations qui ont répondu à l'appel lancé par l'association Coup de Pouce et sans lesquelles rien n'aurait été possible : l'association Doudeville en fête, le club de l'Amitié, les coureurs du Lin, le Vélo club doudevillais, Doudeville accueil, le club de Handball, l'Union sportive doudevillaise, les majorettes Dragonfly, le club des Pétanqueux et John Music.

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23 février 2020 7 23 /02 /février /2020 17:43

Arelaune-En-Seine : La forêt de Brotonne, jadis forêt d'Arelaune, n'a pas toujours été le magnifique massif boisé que l'on connait aujourd'hui. Les vestiges gallo-romains comme ceux de la villa Mosaïque témoignent d'une intense activité agricole dès l'Antiquité. Jusqu'à la période mèrovingienne, le site est constitué de taillis et de landes où les paysans font paître leurs animaux. C'est dans ces lieux, aujourd'hui boisés, que s'est déroulée la randonnée de l'office de tourisme de l'agglo, notamment sur le territoire de la « Pâture du Mort », avec sa clairière du Moulin des Bruyères. La boucle de 10 km depuis la mairie de Saint-Nicolas-de-Bliquetuit à travers les bois communaux a permis aux marcheurs d'admirer des espèces remarquables d'arbres mais aussi du genêt d'Angleterre (genista anglica) petit épineux protégé en Normandie. Pour Nicole, fidèle de ces randonnées encadrées, « marcher découvrir et partager les merveilles de le nature sont essentiels à un bon équilibre de vie.  Les vestiges de la Villa Mosaïque datant du 1er au IVe siècles après JC.

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16 février 2020 7 16 /02 /février /2020 18:39

CÔTE D'ALBÂTRE : Il y a 30 ans la communauté de Communes s'appelait « le District de la région de Paluel » et regroupait 21 communes contre 63 aujourd'hui. Vendredi 8 novembre 2019 de nombreux élus sont venus partager un moment de convivialité pour les trente ans du domaine de la Clusaz à l'invitation du président Gérard Colin qui s'est chargé de faire l'historique du lieu : « C'est en 1986 que le président de l'époque Robert Gabel, également maire de Cany-Barville, a fait l'acquisition d'un terrain à la Clusaz en Haute-Savoie. La vocation initiale était de permettre aux anciens et aux plus jeunes de découvrir la montagne à un prix raisonnable. Après deux années de travaux pour construire les chalets, c'est en 1989 que les premiers habitants du territoire sont arrivés. Depuis trente ans, nous avons réussi à fédérer toutes les générations autour de ces chalets, c'est le rôle de notre collectivité et c'est ce qui donne un sens à notre action intercommunale ». En trente ans, les chalets ont accueilli 10 700 enfants, 6 200 aînés et 5,100 personnes en séjours famille. Mylène Heuzé, directrice du domaine depuis 21 ans et tous les intervenants dans la gestion du domaine ont été remerciés par le président au nom de la CCCA . Pour la circonstance, la responsable avait apporté dans ses valises quelques spécialités fromagères et vinicoles savoyardes très appréciées.

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13 février 2020 4 13 /02 /février /2020 13:17
Anniversaire : Le Pont de Normandie a fêté ses 25 ans. Son concepteur Michel Virlogeux revient sur les coulisses de sa construction.

«Le Pont de Normandie, le viaduc de Millau, le pont de Térénez en Bretagne... J'ai la chance d'avoir quelques beaux ouvrages à mon actif». Michel Virlogeux est le concepteur du pont de Normandie. A l'occasion du 25e anniversaire de l'ouvrage, il (nous) replonge dans les coulisses de sa construction.
Un premier projet avait été envisagé dans les années 70 puis annulé. Comment la construction du pont de Normandie s'est-elle décidée ?
Les études d'un premier projet de pont avaient été amorcées dans les années 70 et stoppées  par Raymond Barre, premier ministre. Le projet était différent : le pont aurait été plus petit, environ 510 mètres, et aurait surtout contraint la navigation. A cette époque, plusieurs ponts se sont écroulés à la suite de chocs avec les bateaux. Ça a refroidi les idées, surtout en pleine crise du pétrole - même si l'argent est toujours un sujet irritant. En 1986, il a été décidé que le pont de Normandie n'aurait aucun appui direct dans la Seine.
Avant le début de la construction des voix s'étaient élevées pour dire que le projet était irréalisable. Comment avez-vous réagi ? Tous les grands projets font l'objet de polémiques… Au début des travaux, en 1989, le pont le plus long du monde (465 mètres) : on visait près du double (856 mètres). En 1994, le pont le plus long faisait 608 mètres, en Chine. Concernant notre projet, une entreprise affirmait que le pont ne résisterait pas au vent. Un comité de six experts, dirigé par Marcel Huet (maître d'œuvre du pont de Tancarville, inauguré en 1959) a rendu un rapport favorable à la construction, collaborant avec le CSTB (centre scientifique et technique du bâtiment) Alain Davenport, un chercheur canadien, le plus grand spécialiste des effets du vent sur les ouvrages à l'époque a confirmé le rapport des six experts.
Ce pont, est une réussite française...Les lots béton et acier avaient été attribués séparément, ce qui ne se fait pas normalement. L'Etat estimait que ça pouvait permettre aux entreprises françaises de se positionner. Chose exceptionnelle, l'appel d'offres a été revu en intégrant les idées des entreprises pour baisser les coûts. La partie béton a été confiée à un groupement de sept entreprises : Bouygues, Campenon-Bernard, Dumez, GTM, Spie Batignolles, Quillery et Sogea. Pour la partie métal, l'entreprise française s'est finalement retirée. L'entreprise danoise Monberg et Thorsen a récupéré cette partie, avec des employés français ou francophones sur place. Les études générales étaient déjà bouclées. Monberg et Thorsen n'a travaillé que sur les études d'exécution. 
Y a-t-il eu des accrocs pendant le chantier ? Lors de la construction, il y a eu des soucis, notamment au niveau des fondations sous-traitées à une entreprise allemande. Cette dernière a finalement redressé la barre. A l'été 1991, une réorganisation a été effectuée, alors qu'on pouvait craindre près d'un an de retard. Il y avait par exemple des soucis de dédoublements de postes. L'ouverture était initialement prévue fin 1994. A l'arrivée, une bonne partie du retard a été rattrapée.
Pourquoi a-t-on tant parlé de cette construction ? Bertrand Deroulaix a médiatisé la construction du pont, c'était une première. Il a d'abord fait venir des personnes locales, par exemple des journalistes, puis des ingénieurs français, étrangers, d'Europe, d'Asie… Le chantier a ensuite été ouvert au public, ça a été un succès fantastique avec des centaines de milliers de visiteurs. Depuis, il n'y a plus moyen de construire un pont sans que tout le monde se précipite.

 

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29 janvier 2020 3 29 /01 /janvier /2020 18:26
Saint Valery en Caux : Survenu en 1945, le spectaculaire accident de train qui dérailla en gare de Saint Valery a fait une centaine de morts, majoritairement des soldats américains.

Si les commémorations ont toujours quelque chose d'émouvant, celle de l'accident de train du 17 janvier 1945 a été particulièrement touchante.
Il y a 75 ans un train formé de 40 wagons de marchandises partait du Havre pour rallier Saint Valery en Caux. A son bord environ 2 000 soldats et officiers américains, rescapés du naufrage du Liberty-Ship. Embarquant au Havre dans le but de rejoindre le camp Lucky-Strike situé à Janville près de Saint Valery en Caux, les militaires devaient ensuite retrouver le front des Ardennes.
Une centaine d'entre eux n'atteindra jamais le camp. En ce 17 janvier 1945, les freins lâchent et le train s'encastre dans la gare de Saint Valery faisant 100 morts et des dizaines de blessés. Parmi les victimes : Karl Baker Ivory. Et 75 ans après, le 17 janvier 2020, ce sont le fils, le petit-fils et l'arrière-petit-fils de ce soldat américain qui ont foulé le sol valeriquais, en hommage. Présents à la cérémonie place de la gare, les membres de la famille de Karl ont déposé une gerbe au pied de la plaque commémorative en hommage à ces soldats morts pour la France. Venus exprès du Tennessee pour honorer leur père, grand-père, et arrière-grand-père, ces derniers ont également remis à la municipalité un cadre avec une photo du régiment des soldats américains qui avaient embarqué dans le train. Soulignant l'importance du devoir de mémoire, Alain Poilvé, 1er adjoint, et Dominique Chauvel maire, sont revenus sur ce tragique accident. Après une minute de silence, l'hymne américain a retenti, suivi de la Marseillaise, devant un public ému qui a repris en cœur les paroles. Tous se sont retrouvés à la salle municipale pour partager le verre de l'amitié. Puis, Dominique Chauvel a reçu l'assemblée en mairie, à la salle d'Ecosse. Aux côtés de la famille américaine, le cadre photo a trouvé sa place au mur, et la médaille de la ville leur a été remise, en hommage au courage dont Karl et ses compatriotes ont fait preuve en ces temps de guerre. Repartant sur Paris ensuite, les Américains ont remercié chaleureusement les Valeriquais pour l'accueil chaleureux et l'hommage rendu aux soldats.

Deux jours après la cérémonie de commémoration de l'accident du

train en gare de Saint Valery en Caux des soldats américains. Sébastien Thomire, président de l'association Pays de Caux terre de mémoire 39/45 s'est rendu au cimetière de Colleville, dans le Calvados, avec ses proches. Il s'est déplacé pour rendre hommage aux trente-cinq GI enterrés là-bas et morts lors du drame qui s'est déroulé dans la gare cauchoise. Les Seinomarins ont été accueillis "Par la directrice Me Lemaire et pris en charge par le guide-conférencière Maryvonne" Comme geste symbolique, ils ont passé du sable d'Omaha sur les croix afin de rendre plus lisible les inscriptions rappelant le sacrifice de ces hommes qui venaient de traverser l'Atlantique pour rejoindre le théâtre d'opérations, au cœur de la bataille des Ardennes.

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28 janvier 2020 2 28 /01 /janvier /2020 18:27

Saint-Paër. Le restaurant scolaire a été baptisé Don Crevier, jeune aviateur américain tombé le 24 décembre 1944 dans la plaine du Gefol. La municipalité a choisi d'honorer Don Crevier, jeune aviateur américain tombé le 24 décembre 1944 dans la plaine du Gefol. Le restaurant scolaire porte désormais son nom. Une plaque a été dévoilée à l'occasion d'une cérémonie en présence du maire, Valère His, de Christophe Bouillon, député, et de Nelly Tocqueville, sénatrice.
La famille du soldat américain ne pouvant se rendre disponible pour y assister, c'est grâce à Skype, à 10 000 km, que Donnie Crevier, le neveu de Don Crevier, à suivi la cérémonie. L'année dernière, les témoins du crash de l'avion, Jacques Quibeuf, qui habite toujours la ferme du Gefol, âgé à l'époque de 8 ans et Michel Lefebvre, âgé de 14 ans ont été retrouvés. Nelly Tocqueville est revenue sur le choix judicieux de la municipalité de donner à ce restaurant scolaire le nom de Don Crevier, mort pour libérer la France, à l'âge de 22 ans : « Il est essentiel que nos jeunes aient en mémoire le sacrifice de tous ces soldats alliés qui ont donné leur vie pour qu'aujourd'hui ils puissent bénéficier de leur liberté ».

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24 janvier 2020 5 24 /01 /janvier /2020 09:09

Ancretiéville-Saint-Victor: La commune mérite le détour. Pour les amoureux de la nature et du patrimoine, un chemin de randonnée de 10 Km permet de découvrir le village. Il faut compter environ 2h 30 pour parcourir le circuit qui vous emmènera du centre de la Seine-Maritime à la découverte de Notre-Dame de France.
Depuis peu, les randonneurs peuvent connaître l'histoire de cette statue grâce à l'installation d'un pupitre financé par l'association des Amis d'Ancretiéville. La statue Notre-Dame de France, qui fait la fierté des habitants, est une œuvre originale du sculpteur Carlo Sarrabezolles. Elle a été réalisée en 1947 avec une technique particulière de taille dans le béton frais. Elle représente la Vierge tenant l'Enfant-Jésus et une carte de France. Elle est vêtue d'une longue chape où sont brodées les silhouettes de nos cathédrales. Ce monument est un ex-voto réalisé par le curé du village, l'abbé Bernardin de Mathan, qui avait fait le vœu à Noël 1939 d'élever cette statue si les villageois revenaient sains et saufs de la guerre. Ce vœu est renouvelé le 18 mai 1944 par les habitants, alors que le village est menacé par les bombardements alliés. Le pupitre retrace ainsi l'histoire du monument et donne également le nom de la plupart des sanctuaires brodés sur le manteau de la Vierge. Les randonneurs sauront désormais tout sur son histoire. Outre la balise du centre du département, les randonneurs peuvent aussi admirer le château datant de 1730. L'édifice, tout en briques et grès, est un bel exemple d'architecture Louis XV avec ses façades colorées, surmontées de frontons percées d'innombrables ouvertures. Le château, propriété de la famille De Paix de Cœur, est classé aux monuments historiques depuis 1993. Les pièces intérieures sont décorées de magnifiques boiseries sculptées en chêne. La visite des caves permet de découvrir la vie domestique au XVIIIe siècle, fours à pain et à pâtisserie, buanderie, système de chauffage. Le colombier, aménagé en musée (anciens outils agricoles) a été restauré et laisse entrevoir une charpente à double enrayure. Découverte du parc et des écuries.

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22 janvier 2020 3 22 /01 /janvier /2020 13:26

Rives-en-Seine : Hommage à l'aviateur Olgierd ILinski. Le jeudi 31 août 1944, la brigade belge du colonel Piron entre dans Caudebec par la route de Rouen après avoir traversé la Seine à la Mailleraye. Le centre-ville est complètement détruit depuis l'incendie de Juin 1940 et une bonne partie de la population vit dans des baraquements qui resteront en place jusqu'au début des années 60. Mais un an plus tôt, les caudebecquais ont montré leur détermination face à l'occupant allemand en rendant les honneurs au pilote polonais Olgierd ILinski, mort dans le crash de son avion le 16 août 1943. Les habitants travailleront plus d'un mois pour extraire son corps enlisé dans le marais, et passeront en cortège devant les soldats allemands médusés pour rejoindre l'hospice où sera dressée une chapelle ardente. Cet épisode qui reste dans la mémoire est assimilé à un acte de résistance. Une stèle est érigée à la mémoire d'Olgierd ILinski, dans le quartier du Marais.

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