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2 juillet 2019 2 02 /07 /juillet /2019 14:48
Redécouvrir le manoir du Fay.
Redécouvrir le manoir du Fay.
Redécouvrir le manoir du Fay.

D'ordinaire fermé au public, le manoir du Fay est exceptionnellement ouvert au public tous les vendredis après-midi, durant les mois de juillet et d'août. C'est l'association Faire vivre le manoir du Fay qui organise les visites. C'est un lieu connu de tous à Yvetot. Pourtant, si le jardin du manoir du Fay est régulièrement un lieu de promenade, sa bâtisse demeure, elle, bien mystérieuse pour la plupart des Cauchois. En effet, contrairement au clos masure, le manoir est fermé au public. Mais chaque année, durant les mois de juillet et d'août l'association Faire vivre le manoir du Fay organise les visites.
Une ancienne principauté : La commune avait auparavant le même statut de principauté que Monaco aujourd'hui. « Le prince d'Yvetot a d'ailleurs vraiment existé. Il a régné jusque sous Henry II », explique le président de L'association. Bâti entre 1613 et 1617, il fut la résidence d'été de la famille Houel de Valville, un juriste travaillant pour le baillage de Caux, à Caudebec-en-Caux. « A cette époque, la ville était la capitale du Pays de Caux, Yvetot ne le deviendra que plus tard ». Petit tour à l'intérieur : ce qu'attendent assurément les visiteurs, c'est de pouvoir pénétrer dans la bâtisse. L'occasion de découvrir comment on vivait au XVIIe siècle. Au rez-de-chaussée, l'on trouve notamment une pièce de réception. « Humide et froide, c'est ici que le propriétaire recevait ses invités pour parler affaires, tandis que le premier étage, plus chaud, était réservé à la famille ». La visite se termine par un petit tour dans le jardin clos, situé à l'arrière du manoir. D'une superficie de 3 200 m2, il appelle au calme et à la sérénité.

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1 juillet 2019 1 01 /07 /juillet /2019 13:36
Création de la FNACA, il y a 60 ans
Création de la FNACA, il y a 60 ans
Création de la FNACA, il y a 60 ans

Le 21 septembre 1958, en pleine guerre d'Algérie, la fusion de trois amicales d'anciens d'Algérie, réunies à l'Hôtel Moderne place de la République à Paris, donne naissance à la Fédération Nationale des Anciens d'Algérie que présidera Jean-Jacques Servan-Scheiber jusqu'en 1965. Dans le premier « éditorial » on lit : «... Comités locaux, de départements, de ville ou de quartiers, c'est à vous qu'il appartient de créer vraiment notre Fédération. Ce journal, qui veut en être le reflet, devra se remplir de vos idées, de vos comptes rendus, de vos propositions, du récit de vos actions, toutes choses qui, peu à peu, façonneront notre organisation.
C'est à vous de prendre toutes les initiatives qui vous semblent justes pour faire de notre Fédération celle de tous les anciens d'Algérie. Il faut savoir écouter, il faut savoir apprendre avant de parler, avant d'enseigner et c'est ainsi que notre Fédération se développera…».
60 ans plus tard, le bilan que nous pouvons dresser est riche. On peut affirmer avec fierté que la FNACA a été utile à la troisième génération du feu dans l'exercice de la Solidarité, de la Mémoire et de la conquête du Droit à réparation, qui nous a été farouchement refusé pendant plus de 15 ans après sa création !

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26 juin 2019 3 26 /06 /juin /2019 14:21
Pourrons nous toujours boire notre petite goutte ?
Pourrons nous toujours boire notre petite goutte ?
Pourrons nous toujours boire notre petite goutte ?
Pourrons nous toujours boire notre petite goutte ?
Pourrons nous toujours boire notre petite goutte ?

Une petite goutte pour digérer, il n'y a rien de mieux. Mais il faut la boire avec modération. La goutte ( alcool de cidre) est obtenue avec un alambic utilisé par un bouilleur de cru. Mais ce dernier rencontre des problèmes : Stéphane Masseline est distillateur ambulant comme l'ont été avant lui son père et son grand-père. Ils ont vu le vieillissement des arbres et les contraintes météorologiques mener à la disparition des vergers. Et avec elle, c'est le métier de distillateur qui est menacé : « Il faut replanter, sinon dans 20 ans, il n'y aura plus d'arbres fruitiers ! »D'autant que les arguments en faveur de cri d'alarme ne manquent pas : maintien des paysages culturels, filtration des polluants atmosphériques, ralentissement de l'érosion des sols ou encore refuge pour près de 5 000 espèces animales et végétales. A contre-courant de nombre de ses confrères, Stéphane Masseline va plus loin : « le monde change, la façon de consommer aussi, notre métier doit anticiper ces virages s'il veut survivre ». Pour s'engager dans la voie du changement, le distillateur cauchois s'est d'abord équipé d'un petit alambic, destiné à des productions d'alcools de fruits. « Ici, pas de grands volumes mais de la qualité. On mise sur le goût et les arômes.» Et à l'automne dernier, il a lancé l'activité de transformation de fruits en jus pasteurisés. Aujourd'hui, il assure toutes les étapes, du ramassage jusqu'à la distillation. Depuis 2003, les propriétaires d'un arbre fruitier qui font appel à un distillateur bénéficient d'une détaxe de 50 % sur les dix premiers litres d'alcool pur. Une opportunité que Stéphane Masseline a su saisir en proposant des accompagnements clé en main. Et les clients, fidèles, sont ravis de pouvoir déguster un produit issu de leur jardin.
De mon temps : Le bouilleur de cru s'installait avec son alambic dans une cour de ferme, une fois dans l'année. Chaque client apportait son jus de pomme, un peu suret, car nous étions en fin d'été. Nous transportions ce cidre dans la tonne à eau, qui servait ordinairement à transporter l'eau aux bêtes. Il fallait aussi emmener des bûches de bois sec pour alimenter le foyer de l'alambic. La distillation se faisait en montant en température le cidre grâce à la chaudière. Nous ramenions l'alcool, pour nous la goutte dans les brocs à lait. Naturellement chaque cidre d'après sa qualité obtenait son degré d'alcool, source de qualité du producteur.

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24 juin 2019 1 24 /06 /juin /2019 18:32
Une mutuelle pour tous
Une mutuelle pour tous
Une mutuelle pour tous
Une mutuelle pour tous
Une mutuelle pour tous
Une mutuelle pour tous
Une mutuelle pour tous

Lillebonne. Tous les habitants de la commune, sans condition de revenus, vont pouvoir souscrire à une complémentaire santé négociés. Objectif : permettre à chacun d'accéder aux soins. La caisse primaire d'assurance maladie a établi un constat préoccupant en 2018 : 60% de la population a déjà renoncé à des soins car le reste à charge est trop important. « On pense aux lunettes ou aux soins dentaires par exemple ». Ce programme appelé «Ma commune, ma santé» est porté par l'association Actiom (action de mutualisation pour l'amélioration du pouvoir d'achat) via une convention de partenariat associative signée avec la Ville. L'association est connue des collectivités territoriales et a déjà mis en place ce dispositif dans plus de 1 600 communes, dont Port-Jérôme-sur-seine ou Caen. Lillebonne, avec ses
9 000 habitants, est un argument de poids pour l'association qui se chargera de négocier les prix avec les mutuelles, tel un courtier. « On espère pouvoir proposer des tarifs au minimum 20% moins cher aux Lillebonnais ». La Ville ne joue que le rôle d'intermédiaire. « On est là pour mettre en relation, faire de la communication, prêter des locaux », Tous les Lillebonnais, sans condition de revenus, peuvent prétendre à cette mutuelle. Seules conditions : habiter la commune et devenir membre de l'association Actiom, pour 12 euros par an. Les bénéficiaires pourront choisir plusieurs organismes de mutuelle. Ils pourront également adapter leur couverture «à la carte». Si une personne a principalement des problèmes dentaires, pas besoin de se sur-couvrir sur l'optique par exemple. Ces contrats de mutuelles se veulent très souples.

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22 juin 2019 6 22 /06 /juin /2019 23:37
« Le muret de la honte ! »
« Le muret de la honte ! »

Polémique à Fécamp : L'installation de picots métalliques «anti-assise» le long d'un magasin en centre ville fait réagir les Fécampois. Le dispositif «anti-assise», placé le long d'une boutique de vêtements pour enfants, dans le centre de Fécamp. Une réalisation qui déchaine les commentaires majoritairement négatifs. Mais pourquoi en est-on arrivé là et qui a pris cette décision ?. Le muret se situe à l'angle de la rue piétonne Jacques-Huet en cours de rénovation et la rue des Galeries. Depuis plus d'une semaine, des picots, sortes de tiges filetées en acier gainées de plastique et protégées d'un boulon, y ont été scellés. Le but : empêcher toute occupation de ce domaine privé du syndicat de copropriété de la Porte à la Reine, confirme son représentant. Cette semaine, des Fécampois n'ont pas hésité à passer à l'acte et se sont attaqués violemment aux piquets à l'aide de marteaux, laissant les tiges sans protection… Alertée, la ville de Fécamp a notifié à la copropriété la dangerosité que pouvaient générer ces dégradations. «Nous comprenons que ce type d'installation puisse déranger, mais ceux qui connaissent le problème de cet espace comprennent, assure le gérant. Nous voulons bien entendre que cette installation n'est pas la meilleure solution, mais les copropriétaires ne souhaitent plus subir ces nuisances. Ils sont prêt à retravailler le sujet dans le cadre de la rénovation du centre-ville pour matérialiser les limites de propriété entre la voie publique et l'espace privé tout en discutant de sa prise en charge.» Le cabinet du maire déclare avoir été informé de cette initiative privée, mais pas sur ses finalités. «Après avoir été alertés de la détérioration des picots de cette anti-assise, nous avons dépêché notre service hygiène et sécurité, puis nous avons alerté la copropriété de sa dangerosité, indique son porte-parole. Ce n'est pas le message que la Ville souhaite envoyer avec l'aménagement du centre-ville supposé être attractif pour le tourisme». Les passants regardent, circonspects, le muret, les jeunes avec leur trottinette aussi. Pour leur part, ils ont imaginé recouvrir les picots de cannettes ! Une future installation artistique ?

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16 juin 2019 7 16 /06 /juin /2019 14:46
79ème anniversaire de la Bataille de Saint Valery en Caux (juin1940)
79ème anniversaire de la Bataille de Saint Valery en Caux (juin1940)
79ème anniversaire de la Bataille de Saint Valery en Caux (juin1940)
79ème anniversaire de la Bataille de Saint Valery en Caux (juin1940)
79ème anniversaire de la Bataille de Saint Valery en Caux (juin1940)
79ème anniversaire de la Bataille de Saint Valery en Caux (juin1940)
79ème anniversaire de la Bataille de Saint Valery en Caux (juin1940)
79ème anniversaire de la Bataille de Saint Valery en Caux (juin1940)
79ème anniversaire de la Bataille de Saint Valery en Caux (juin1940)
79ème anniversaire de la Bataille de Saint Valery en Caux (juin1940)
79ème anniversaire de la Bataille de Saint Valery en Caux (juin1940)
79ème anniversaire de la Bataille de Saint Valery en Caux (juin1940)
79ème anniversaire de la Bataille de Saint Valery en Caux (juin1940)

Commémoration de la bataille de juin 1940 à Saint Valery en Caux et les communes des environs qui subirent les atrocités de cette bataille. Ermenouville a été l'une des communes de repli de défense lors des combats de la «poche valeriquaise» en juin 1940. Chaque année, l'amicale du 12e régiment de chasseurs présidée par son chef d'escadron Paul Lemaire, et la municipalité, commémorent cette journée du 11 juin 1940 qui a été l'une des plus sanglantes pour les forces alliées françaises et britanniques.
En présence d'élus et de descendants de militaires.
Ce fut encore le cas samedi dernier, avec un défilé de musiciens, suivi du dépôt de gerbes face à la pierre du souvenir érigée il y a de nombreuses années, par le sénateur maire Geoffroy de Montalembert. La cérémonie a été présidée par Paul Lemaire et Daniel Seigneur, maire d'Ermenouville, avec à leurs côtés Thierry Labouche, petit-fils du colonel Labouche, mort à Saint Valery en Caux le matin du 12 juin 1940. Il commandait le 11e régiment des Cuirassiers.
La cérémonie a été l'occasion pour les autorités de rappeler les faits historiques, cette journée de combats intenses qui a fait des victimes civiles et militaires. L'année prochaine en 2020, ce sera une année symbolique puisqu'il s'agira du 80e anniversaire de cette bataille du Pays de Caux. Des cérémonies exceptionnelles sont d'ores déjà annoncées à Saint Valery en Caux et dans les communes concernées. On attend la présence des vétérans français et britanniques, en particulier une délégation du premier régiment de Chasseurs de Verdun, ainsi que de nombreuses association patriotiques. Des groupes de musiciens militaires britanniques seront aussi au rendez-vous. Les festivités se tiendront du 12 au 14 juin.

Il y a 79 ans, mai juin 1940 période sombre pour la France. L'armée française perd 120 000 hommes, chiffre impressionnant. Le bilan est désastreux. Après une courte campagne, six semaines, notre pays est abattu, humilié. Nos pertes en vies humaines chez les civils sont considérables, le potentiel économique est fortement atteint.
Le 12ème Chasseurs à cheval, unité très disciplinée pleine d'allant, a depuis la Belgique jusqu'à Saint Valery en Caux combattu, freiné l'ennemi avec courage, détermination et héroïsme faisant honneur à son glorieux étendard. 

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7 juin 2019 5 07 /06 /juin /2019 18:35
Plus de 700 dents à arracher.
Plus de 700 dents à arracher.
Plus de 700 dents à arracher.
Plus de 700 dents à arracher.

Saint Valery en Caux. Chirurgien-dentiste, Stanislas Randuineau, bientôt 70 ans, s'envolera pour Madagascar afin d'effectuer sa première mission humanitaire, aux côtés de son frère, Pierre médecin lui aussi. Ce sera la première fois depuis bien lontemps que Stanislas Randuineau foulera le sol de Madagascar. Loin de partir pour des vacances, ce chirurgien-dentiste, en activité depuis quarante ans dans la commune de Saint Valery en Caux effectuera la première mission humanitaire de sa vie. Et la réaliser dans ce pays n'est pas un hasard. Son frère Pierre, agé de 65 ans et médecin aussi, sera de la partie. Tout comme soixante-dix-huit autres professionnels de la santé. «Ce sera la troisième fois pour mon frère. Puis, si j'ai choisi ce pays, c'est aussi parce que Pierre est né là bas. J'y ai moi-même vécu pendant dix-huit ans. Nos parents étaient fonctionnaires et travaillaient à Madagascar», raconte Stanislas. Leur mission se terminera le samedi 20 avril, mais les deux hommes ont décidé de rester une semaine de plus. L'occasion pour Stanislas d'emmener Pierre là où ils ont vécu autrefois. Cette mission humanitaire est organisée par l'association AR Mada qui regroupe des professionnels de santé bénévoles : médecins, dentistes,infirmier(e)s, sages-femmes, kiné… Elle organise sept missions humanitaires médicales par an, sur quatre itinéraires simultanément. Stanislas effectuera la mission appelée «Pangalanes Nord». Il longera donc le canal de Pangalanes, long de près de 700 km, et devrait «arracher en moyenne entre 700 à 800 dents, que ce soit sur les adultes ou sur des enfants», estime le dentiste. Bien qu'il soit un professionnel, Stalislas ne pourra effectuer que des extractions dentaires. Même s'il y a des caries que l'on pourrait soigner, nous serons obligés d'arracher la dent pour éviter toute infection, explique t'il. Le manque de matériel adéquat est une raison de cette limite. Il n'y a pas d'électricité non plus et surtout, nous n'aurons pas le temps. Mais la principale raison est qu'il n'y aura pas de suivi derrière et il est impossible de prévoir l'évolution des soins». En effet, associé à la malnutrition, la chaleur et les conditions de vie précaire, le manque d'hygiène bucco-dentaire pourrait faire évoluer une simple carie en infection bien plus grave. «Les conditions et la misère sont telles dans ce pays, aujourd'hui, qu'on ne peut pas donner, par exemple des médicaments pour deux jours ou plus. Nous sommes contraints de faire des soins d'un jour. Car, d'abord il y a un risque de vol ou de racket. Mais la personne pourrait aussi le revendre». poursuit Stanislas. Outre la partie technique de sa mission, le chirurgien-dentiste a aussi conscience que le pays a évolué depuis qu'il en est parti. «C'est l'occasion de revoir le pays où j'ai grandi, mais je sais bien que beaucoup de choses ont changé. Ce sera bien évidemment différent de mon cabinet à saint Valery en Caux. Je suis un peu stressé de partir. Ma femme aussi», sourit-il. Mais plus que le stress, c'est aussi l'occasion de retomber en enfance. Les deux frères iront revoir l'endroit ou l'un a grandi et où l'autre est né, histoire de se rappeler les souvenirs de leur épisode de vie commun à Madagascar.

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5 juin 2019 3 05 /06 /juin /2019 14:43
Il est bon de se souvenir

Veulettes-sur-Mer : Un parrainage ravivé : Le 7 juin 1945, Émile Servan-Schreiber, journaliste aux Echos et maire de la commune, adressait un courrier au Préfet de la Seine Inférieure : «J'ai l'honneur de vous faire connaître que, au cours d'une conversation avec Mr Dautry, ministre de la reconstruction, il a été informé que suivant le désir que j'avais exprimé, un Comité Anglais a été constitué pour venir en aide à la commune de Veulettes sur Mer pour sa reconstruction». Françoise Guillot, maire de la commune, raconte dans son livre La Durdent raconte Veulettes sur Mer, l'épopée de la famille Corruble et la naissance du jumelage : « Ce parrainage avec la ville écossaise de Greenock fut le premier en Europe sa création date de 1946 elle fait suite aux événements de la Seconde Guerre mondiale. Puis les années passant, les personnes ont disparu et le jumelage s'est endormi». La municipalité de Veulettes sur Mer, accompagnée de celle de Cany-Barville, a décidé de raviver le jumelage avec les Amis de Greenock et tente de renouer contact avec ses représentants.
Affaire à suivre ?.

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4 juin 2019 2 04 /06 /juin /2019 14:44
Un bel hommage aves les autorités canadiennes à deux soldats 75 ans après.

Au cimetière de la Mailleraye, reposent deux soldats canadiens inhumés en 1944 dont on ne connaissait pas vraiment l'histoire. Didier Fermé, conseiller municipal, au terme de longues et patientes recherches, vient de révéler la tragique destinée de ces officiers aviateurs.  «Depuis l'Angleterre, le 4 juillet 1944, le 428 Bomber Squadron de la Royal Canadien Air Force décolle pour aller bombarder la gare de triage de Villeneuve-Saint-Georges, au sud de Paris. A l'approche des côtes normandes, il est touché par un chasseur allemand et le pilote Wilfried Charles Gay, restant aux commandes, donne l'ordre à ses hommes de sauter en parachute, mais l'un d'entre eux, Stanley John Swartz n'aura pas le temps d'y parvenir. L'avion s'écrase en forêt de Brotonne, près de la Haye de Routot loin du bourg de la Mailleraye où les détails de ce drame ne furent pas connus à l'époque». Dans l'épave, les corps de Gay et de Swartz seront retrouvés avant d'être enterrés à des moments différents à la Mailleraye.
Une grande cérémonie se déroulera devant les tombes des deux aviateurs avec des représentants de l'Ambassade du Canada à Paris, d'un détachement de la frégate canadienne St John's (présente à l'Armada), des jeunes de la Préparation militaire Marine, des personnalités civiles, des porte-drapeaux et d'écoliers. Le maire Yves Delaune invite, la population à assister à cet hommage rendu à deux libérateurs du pays tombés dans la commune.

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3 juin 2019 1 03 /06 /juin /2019 09:07
Bravo Mesdames !
Bravo Mesdames !

Coup de pagaies contre le cancer : Anneville-Ambourville.
Les Dragons Ladies, de l'association Unies pour elles, ont inauguré leur nouveau bateau. Crée en 2011  l'association Unies pour elles a pour but de permettre aux femmes atteintes du cancer du sein d'oublier les soucis de la maladie en se défoulant à coup de pagaie. Outre l'aspect psychologique, cette activité physique a pour vertu de réactiver les voies de la circulation lymphatique par un effet actif de la musculation.
Avec un premier bateau de vingt places (financé par les caisses locales du Crédit Agricole et par la Ligue contre le cancer), ces femmes courageuses ont participé, par le passé, à de nombreuses manifestations nautiques : à Venise, Florence ou Hong-Kong.
 Installées depuis 2018 au CVAS (club de voile d'Anneville-sur-Seine), elles s'entraînent tous les samedis matin. Pour des raisons de maniabilité et de légèreté pour naviguer - notamment lorsque les Dragons Ladies sont moins nombreuses -, il devenait nécessaire de posséder une embarcation de dix places. Toujours avec les mêmes partenaires, le bateau a été inauguré samedi en présence des autorités. Fabriqué en Allemagne, il a coûté 20 000 euros.
Plutôt que de suivre la tradition qui consiste à briser sur la coque une bouteille de champagne, les bénévoles ont préféré emmener le parlementaire pour une petite croisière sur le plan d'eau.
Prochaines échéances pour Dany, Chantal et Isabelle (qui forment le bureau) et pour les adhérentes : la tenue d'un stand lors de l'Armada pour faire de la sensibilisation et, en septembre, un rassemblement à Quiberon lors de L'Open racing kayak. Un stand se tiendra pendant l'armada pour sensibiliser au cancer.

Contacts : uniespourelles@gmail.com   WWW.facebook.com/uniespourelles2

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