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14 juillet 2020 2 14 /07 /juillet /2020 13:59

Naître au XXIe Siècle : Mathilde, 5 ans, revient de l'école. Elle a eu sa première leçon sur les bébés.
Sa mère, très intéressée, lui demande :
« Comment cette leçon s'est-elle passée ? ».
Mathilde répond :
« Paul a dit que son papa l'a acheté à l'orphelinat. Aline, ses parents sont allés l'acheter à l'étranger. Christine, elle a été faite dans un laboratoire. Pour Jean, ses papas ont payé le ventre d'une dame ».
Sa mère répond en riant :
Et toi qu'as-tu dit ? »
"Rien, je n'ai pas osé leur dire que mon papa et ma maman sont tellement pauvres qu'ils ont dû me faire eux-mêmes !"

 

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11 juin 2020 4 11 /06 /juin /2020 14:41

Une petite souris aimerait bien sortir de son trou, mais elle se méfie terriblement du chat ! Comme elle a l'ouïe fine, elle écoute attentivement et perçoit effectivement un léger bruit de pattes sur le parquet de la pièce. Puis elle entend des aboiements. Ouf ! se dit-elle, ce n'est que le chien. La voie est libre… Et elle sort. A ce moment-là, le chat la chope entre ses griffes et lui

dit : Tu vois que ça sert d'apprendre une langue étrangère...

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8 mai 2020 5 08 /05 /mai /2020 14:41

durant le confinement l'accès aux plages est interdit sur tout le territoire français, et les contrevenants à la règle risquent une bonne amende… Les policiers dans le département de l'Hérault ont cru devoir verbaliser une baigneuse qui bronzait sur une plage de Canon, dimanche 3 mai, avant de s'apercevoir qu'il s'agissait d'une poupée gonflable installée sous un parasol. La plaisanterie a amusé les gendarmes qui ont partagé l'information sur leur compte Twitter. Pour l'heure, le mystérieux farceur reste inconnu !

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3 mai 2020 7 03 /05 /mai /2020 15:05

« Les hommes n'ont plus le temps de rien connaître. Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n'existe point de marchands d'amis, les hommes n'ont plus d'amis » écrivait Saint-Exupéry. Mais en vieillissant, les hommes recherchent et redécouvrent ce qui ne s'achète pas au supermarché du coin : l'amitié, la camaraderie. Bien sûr, il leur faut un point commun : pour nous les appelés, c'est le fait d'avoir servi en Algérie. Là bas, c'était une camaraderie forcée, obligée. On nous avait envoyés dans ce pays sans nous avoir demandé notre avis. Et puis, le temps qui s'étire, les gardes interminables dans des postes minables, les opérations et les boîtes de ration, les patrouilles et la trouille, les bivouacs avec la MAT en guise d'oreiller, les embuscades et les fusillades dans la nuit et même le jour, les convois de bahuts pour le crapahut sans fin, toujours et toujours… La quille bordel… A la longue ça crée des liens, tout un tissu de sensations communes bien que chacun ait vécu des expériences différentes, à des périodes différentes. C'est le trait d'union de notre communauté, à nous les anciens d'Algérie. Et ce lien invisible, qui s'est tissé là-bas, est toujours présent, sans pour qu'on en parle haut et fort. Ce lien, c'est plus que de la camaraderie, c'est plus subtil et plus fort : c'est de l'amitié. C'est cela qui réunit les amis de la FNACA. C'est ce qui perdure, c'est ce qui nous réunit tous les ans, le 19 mars, et que l'on ressent si fort lors de la minute de silence au monument aux Morts. Alors comme le chantait si bien Georges Brassens : « Quand l'un d'entre eux manquait à bord, C'est qu'il était mort. Oui, mais jamais, au grand jamais, Son trou dans l'eau ne s'refermait, Cent ans après coquin de sort ! Il manquait encor' ».        Robert Dupont 38470 Vinay

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18 avril 2020 6 18 /04 /avril /2020 14:07

Je lis toujours avec autant d'intérêt notre journal que j'attends avec impatience chaque mois. Et en particulier, le « courrier des lecteurs », pertinent et plein de bon sens quand les articles traitent de sujets d'ordre général. D'autres évoquent le vécu personnel qui peut être intéressant, mais parfois surprennent quand il y a étalage de faits et de méfaits… C'est un excellent exercice de démocratie qui amène le lecteur à s'interroger sur les idées, les réflexions et sur les visions qui, à défaut d'être commune, invitent à aller vers une histoire partagée. Dans ce « courrier des lecteurs », mode d'expression original par exemple, une large place est réservée à notre jour de commémoration du 19 mars et le devoir de Mémoire qui vont de pair. Cette mémoire n'est-elle pas aussi fragile à nos camarades que l'était le feu à nos ancêtres des cavernes ? La vitalité semble être la même dans ces deux cas d'espèce; il s'agit d'entretenir la flamme en attisant les braises pour rendre indélébile le « souvenir » aux générations futures. Avouons cependant que ce vœu pieux est un peu une utopie. Chaque année, de nouveaux événements malheureux surviennent et les « devoirs de Mémoire » se multiplient. Pas toujours avec le succès escompté, on l'a vu récemment lors du 1er anniversaire du massacre de « Charlie », le 10 janvier dernier, où le peuple de Paris n'était pas en foule au rendez-vous. Ne dit-on pas aussi qu'il faut tourner la page et oublier ? Ce n'est pas une contradiction, c'est un choix, il faut nourrir la mémoire pour certaines choses et oublier pour d'autres… Donc notre mémoire est sélective par la force des choses. Aujourd'hui dimanche 24 janvier, jour où j'écris ces lignes, je revis et ressasse dans ma tête, comme à la même date chaque année, la journée du dimanche 24 janvier 1960, dite « journée des barricades » où ma vie a failli basculer… Et qu'en est-il de la mémoire de mes cinq camarades que j'ai retrouvés depuis quelques années, et dont 2 seulement se sont souvenus de moi et des longues périodes passées ensemble outre-Méditerranée ? Qu'en est-il aussi de la mémoire de ceux qui, dans la rubrique de « L'ancien d'Algérie », « Avis de recherches », essaient de retrouver des camarades aux « noms oubliés » ? Décidément, cette mémoire nous joue des tours sur le plan personnel, mais l'essentiel est que la mémoire collective reste intacte et que le devoir de Mémoire devienne pérenne.
Yves Toublanc 17450 Fouras-les-Bains 
La journée du dimanche 24 janvier 1960 désigne «  la semaine des barricades » qui se sont déroulées du 24 janvier au 1er fèvrier 1960 à Alger durant la guerre d'Algérie.

 

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17 avril 2020 5 17 /04 /avril /2020 14:18
Respect du confinement : les élus fleurissent les tombes

Maniquerville. En raison des mesures de confinement, les visites dans les cimetières sont rares. Plusieurs communes dans le pays de Caux ont décidé de fleurir les tombes avant les Rameaux. A Maniquerville, cette idée s'est concrétisée en conseil d'adjoint. Le maire sortant et sur le départ s'est rapproché de l'entreprise Aubry à Saint-Léonard et a commandé une centaine de chrysanthèmes. En compagnie de Céline, future élue,  il est allé les déposer sur chaque tombe du cimetière. Premier adjoint au maire de Saint-Maclou-la-Brière il a été séduit par l'initiative du maire de Maniquerville. Alors qu'il se rendait lui aussi chez l'horticulteur de Saint-Léonard, il a décidé d'acheter 150 pots sur ses deniers personnels. Le cimetière de la commune a été fleuri. "Je l'ai fait sans arrière pensée. C'est une mesure de bon sens qui permet aux gens de ne pas se déplacer et de soutenir une entreprise en difficulté avec la crise sanitaire actuelle", déclare l'édile.

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26 mars 2020 4 26 /03 /mars /2020 13:59
Le soldat inconnu est un soldat anonyme qui est enterré sous l'Arc de Triomphe, il représente symboliquement tous les soldats morts pendant les guerres

Un Soldat Inconnu de la guerre de 14-18 repose sous l'Arc de Triomphe. Le 8 novembre 1920, L'Assemblée nationale décida qu'un soldat serait choisi par André Maginot, alors ministre des Pensions pour désigner le Soldat inconnu qui reposera sous l'Arc de Triomphe à Paris
Huit corps de soldats ayant servi sons l'uniforme français, mais qui n'avaient pu être identifiés, ont été exhumés dans les huit régions où s'étaient déroulés les combats les plus meurtriers : en Flandres, en Artois, dans la Somme, en île-de-France, au Chemin-des-Dames, en Champagne, à Verdun et en Lorraine.
Le 9 novembre 1920, les huit cercueils ont été transportés à la citadelle de Verdun.
Le 10 novembre 1920, le soldat Auguste Thin fut choisi par André Maginot pour désigner le cercueil du Soldat Inconnu. Le ministre lui donna un bouquet de fleurs à déposer sur le cercueil du soldat qui serait envoyé à Paris pout y être inhumé sous l'Arc de Triomphe.
« Il me vint une pensée simple. J'appartiens  au 6e corps. En additionnant les chiffres de mon régiment, le 132e, c'est également le chiffre 6 que je retiens. Ma décision est prise : ce sera le 6e cercueil que je rencontrerai, » Auguste Thin.
C'est donc le 6e cercueil, devant lequel il passa et sur lequel il déposa son bouquet de fleurs qui fut transféré à Paris.
Le cercueil ne fut mis en terre que le 28 janvier 1921, soit plus de deux mois plus tard.
Le 11 novembre 1921, pour la première fois, la flamme est allumée par André Maginot, devenu ministre de la guerre.
Depuis cette date, elle ne s'est jamais éteinte : tous les soirs, à 18h 30, elle est ravivée.
L'histoire de la flamme au monument du Soldat inconnu. Afin d'éviter que le tombeau du Soldat inconnu ne sombre dans l'oubli, le journaliste Gabriel Boissy suggère en 1923 qu'une Flamme du Souvenir veille nuit et jour sur la tombe sacrée. Le 11 novembre 1923, la Flamme est allumée par André Maginot, alors ministre de la Guerre. Depuis cette date, la Flamme ne s'est jamais éteinte et chaque soir, à 18h30 sous l'Arc de Triomphe, une cérémonie solennelle de ravivage y est organisée.

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6 mars 2020 5 06 /03 /mars /2020 13:32
Les sentiers de grande randonnée (GR) sont des itinéraires balisés de randonnée pédestre d'une longueur permettant d'effectuer des randonnées de plusieurs jours ou semaines. En France, ces sentiers son gérés par la Fédération française de la randonnée pédestre (FFRandonnée)

Concours. Le chemin de Grande randonnée « Littoral de Normandie » vient d'être désigné « GR préféré des Français », pour l'année 2019. L'itinéraire de Grande Randonnée a été désigné par de nombreux internautes comme leur sentier préféré. Il est abordable par tous, bien que vallonné. Avec ses plages de galets, ses falaises, ses ports, ses plaines et ses forêts, le GR 21 et ses sentiers ont bien des charmes. Les participants au vote ne s'y sont pas trompés. Un scrutin était organisé sur MonGR.fr, site de la Fédération française de la randonnée pédestre. C'est l'itinéraire s'étalant du Tréport au Havre, en passant par Saint-Pierre-en-Port, Életot, Fécamp, Yport, etc, qui a été élu par les internautes. Il termine avec une large avance sur les sept autres GR en compétition cette année. En effet il a collecté 30,4 % des voix, avec plus de 28 500 votes. Suivent sur le podium le GR 65 « Compostelle par le Puy dans l'Aveyron » (17 %) et le GR 52 pour la « Grande traversée du Mercantour dans les Alpes-Maritimes » (13,8 %). Des vidéos retraçant chaque itinéraire avaient été tournées et présentées sur le site Internet de la fédération. Pour la réalisation de cette troisième édition de « Mon GR préféré », David, Roxane et Gérard, trois randonneurs confirmés, avaient fait escale à Fécamp en juillet dernier et avaient été accueillis par l'Agglo. Pendant trois jours, les marcheurs avaient parcouru le GR, via Varengeville-sur-Mer, Veules-les-Roses, Fécamp et Etretat. Daniel Duchesne, bénévole référent de secteur à la fédération française de randonnée, était à leurs côtés. Pour cette opération, l'essentiel est « la valorisation des territoires et des patrimoines », ainsi que « la diversité des paysages ». Présidente de la fédération française de randonnée Seine-Maritime, Martine Gérard s'est dite « ravie » de ce résultat. « Il faut se rendre à l'évidence : la poésie des lieux a inspiré celles et ceux qui ont plébiscité le GR 21 ». Ce choix est « une grande fierté » pour sa fédération. « En premier lieu pour les bénévoles qui assurent l'entretien et le balisage de ces 190 km ». De plus, « pour les comités compétiteurs, c'est l'opportunité de rendre plus visibles les atouts et les charmes de leur GR ». Les randonneurs le connaissent bien. Pour ses panoramas à couper le souffle, mais aussi pour ses valleuses parfois abruptes, des villages de caractère, des ports authentiques, des villes animées et une campagne verdoyante, il succède au GR 31 « Tour du Piton des Neiges », à la Réunion.

La rédaction du Courrier Cauchois nous propose de découvrir, ce sentier unique, dans le sens inverse, au départ de la cité océane. Etape 1 : Le Havre - Rolleville (22 km) J'atteins l'Hôtel de ville du Havre, puis le front de mer. Le spectacle est magnifique, puis l'ascension vers les jardins suspendus, situés dans l'ancien fort de Sainte-Adresse, le quartier de Sanvic m'offre la possibilité de découvrir le funiculaire de la ville et le fort de Tourneville, ancienne caserne militaire réhabilitée en centre multiculturel, et m'amène jusqu'à la forêt de Montgeon, où les couleurs automnales renforcent la beauté des lieux. Les balises rouge et blanche, propres à tout GR, me poussent ensuite jusqu'au Parc de Rouelles et Montivilliers, où la route s'élève à nouveau. L'étape se pare d'un décor différent. Le cadre urbain cède sa place aux paysages ruraux. Je découvre alors les sentiers forestiers de Fontenay, avant de me diriger, à travers champs vers Rolleville et la rue des Tilleuls, lieu d'arrivée de cette première étape. Le temps, lui, a défilé. Plus de cinq heures se sont en effet écoulées depuis mon départ de la gare du Havre. « Les jardins suspendus sont assurément un incontournable du parcours, assure Eric Talbot l'attaché de presse de Seine-Maritime Attractivité. Par son panorama, ses serres en période hivernale et ses plantes issues de tous les continents, ce lieu suscitera l'intérêt des randonneurs ». Tout autant que l'abbaye de Montivilliers. Fondé en 684, « l'édifice a longtemps abrité des abbesses, et se démarque aujourd'hui par une scénographie importante avec des expositions régulières en son sein ».

Etape 2 : (20 km) Je m'élance de Rolleville, direction Le Tilleul, vingt kilomètres plus loin. Les premiers hectomètres du tracé ne laissent pas de place au doute. Une montée abrupte vers Notre-Dame-du-Bec donne directement le ton. Passé cette difficulté, et une fois mon souffle repris, le tracé m'emmène dans la campagne cauchoise, à travers champs. Les portions forestières se succèdent également. Avant et après mon passage par Turretot. Les randonneurs ne sont pas légion en ce début d'aventure et seules quelques vaches normandes sont témoins de mon passage et mon avancée vers Criquetot-l'Esneval. A cet endroit du parcours, à la limite avec Anglesqueville-l'Esneval, les cris aigus des mouettes me laissent penser que le littoral se rapproche. Malgré le vent de face, j'accélère le pas et atteint, Gonneville-la-Mallet. A la sortie du village, le balisage m'indique de tourner à gauche vers Beurepaire. S'en suivent plusieurs kilomètres en lisière de forêt jusqu'à Sainte-Marie-au-Bosc. L'arrivée est proche. Une dernière ascension, celle de la côte aux Chênes, me sépare du centre-ville du Tilleul. Le parcours, presque intégralement dessiné entre champs et forêts, ne permet pas réellement de se laisser aller aux visites et clins d'œil historiques. Eric Talbot, attaché de presse de Seine-Maritime Attractivité, vous propose de découvrir quelques lieux importants, à proximité du tracé. « Le Château du Bec, situé à Saint-Martin-du-Bec (N.D.L.R. : non loin de Rolleville, lieu du départ), devrait satisfaire les randonneurs, amoureux d'art, explique-t-il. Durant l'année, l'édifice ouvre ses portes pour des expositions d'art contemporain ». Enfin, le Tilleul, se distingue « par sa plage sauvage et prisée des habitants de la région.

Cette troisième étape, (16 km) dessinée entre le Tilleul et Yport, ne devrait pas me laisser insensible. La valleuse d'Antifer, Etretat, Bénouville ou Vattetot-sur-Mer. Autant de lieux incontournables du littoral cauchois. Mais, contre le vent. Contre la grêle. Et contre la pluie, définitivement abondante. Cette bataille ne s'ancre pas dans le temps. L'averse s'interrompt aussitôt entré dans la valleuse d'Antifer. Le ciel, lui ne quitte pas son habit sombre. Sur les hauteurs des falaises, face à une mer déchaînée et à une succession de bourrasques, le spectacle s'en trouve renforcé. Etretat, ses majestueuses falaises et sa pointe renommée s'annoncent. Le cadre est vraiment magnifique. Dans le ciel, l'écume, emportée par le vent, prend l'apparence, toute relative, de flocons de neige. L'émerveillement est total. Je décide de réaliser l'ascension de la falaise d'amont en courant. Difficile mais vivifiant. Une fois en haut, je jette un dernier coup d'œil sur la plage, le village et je reprends le sentier. Celui-ci, pendant plusieurs kilomètres, longe la mer. Je laisse successivement derrière moi le Roc Vaudieu et l'Aiguille de Belval. Avant de retourner dans les terres vers Bénouville. La descente dans la valleuse d'Etigue me ramène au plus près des flots. Je longe ensuite Vattetot-sur-Mer et débarque à Yport, lieu d'arrivée de cette troisième étape. « Etretat est un village où il fait bon se perdre dans les ruelles. Son église romane, avec un puits, en son sein suscite la curiosité. Tout comme ses jardins, son musée du patrimoine ou sa chapelle Notre-Dame-de-le-Garde, tous situés sur la falaise d'amont ».

Etape 4 : Yport - Saint-Pierre-en-Port. (10 km) Après une première ascension pour quitter la paisible station balnéaire d'Yport et un passage par Criquebeuf-en-Caux sur les hauteurs, mon arrivée sur Fécamp s'effectue sous la pluie néanmoins l'averse ne gâche rien à mon plaisir de traverser la cité des Terres-Neuvas. L'ascension de la Sente aux matelots, suivie de l'ancienne voie gallo-romaine, m'amènent jusqu'à la chapelle Notre-Dame de salut, construite, selon la légende, sur vœu de Robert le Magnifique, duc de Normandie, sauvé d'un naufrage. L'édifice offre une vue imprenable sur toute la ville et dessert le cap Fagnet, où subsistent aujourd'hui encore, nombre de blockhaus érigés par les troupes allemandes durant la Seconde Guerre mondiale. Mais ce début d'étape historiquement riche, se prête à la lecture des panneaux d'information et à la contemplation. Je laisse derrière moi le village de Senneville-sur-Fécamp et parvient jusqu'à la Valleuse d'Eletot. Cet endroit me séduit d'emblée. Le cadre, un large panorama sur les falaises et la Manche, se retrouve magnifié par la cohabitation de ces précédents éléments avec une végétation dense et fleurie. Je suis tellement stupéfait par la beauté des lieux que je ne ressens absolument pas la difficulté de la montée. Je me retrouve sur les hauteurs de la falaise. A partir de là le sentier s'éloigne du littoral. Et pousse, pendant quelques kilomètres le randonneur jusqu'à Saint-Pierre-en-Port, point final de ce tronçon. Les lieux à ne pas manquer « La valleuse de Grainval ». La ville de Fécamp par son histoire, tout comme « le musée des Pêcheries, empreint des ambiances maritime et artistique de la ville ». Autre musée, celui des Croyances et des Traditions à Saint-Pierre-en-Port, représente une « virgule culturelle intéressante ». Avant cela, le village d'Eletot, « un lieu totalement préservé des grands passages » se distingue, lui « par son authenticité et l'omniprésence de la nature ».

Etape cinq : (18 km)  direction Janville, un hameau de Paluel. Et, pour ne rien gâcher au plaisir, la sortie de Saint-Pierre-en-Port s'effectue, depuis le haut des falaises, avec une vue imprenable et dégagée sur la mer. Quelques kilomètres plus loin, après un bref retour dans les terres, à travers champ, l'arrivée dans la station des Grandes-Dalles offre un nouveau panorama au randonneur. Dans le village, je quitte brièvement le sentier. Pour découvrir le front de mer et la plage. Les panneaux d'informations installés à cet endroit indiquent les passages appréciés de Georges Cuvier (1769-1832), anatomiste et « fondateur de la paléontologie », et Berthe Morisot (1841-1895), artiste peintre reconnue de la seconde moitié du XXe siècle, dans ce bourg côtier. Après ce détour je reprends mon chemin et réalise l'ascension de la sente des Douaniers. Le passage par les Petites-Dalles me rappelle à la beauté des paysages cauchois. La route s'élève à nouveau ensuite je traverse le village de Saint-Martin-aux-Buneaux et laisse derrière moi le parc éolien de Veulettes-sur-Mer. J'accède, dans la foulée à la station balnéaire, plébiscitée par les touristes en période estivale, par l'ultime descente de l'étape. Une fois la promenade veulettaise avalée, je reprends un peu de hauteur dans le quartier du Pont-Rouge et atteint successivement Paluel et le hameau de Janville, point final de cette cinquième étape. Les lieux à ne pas manquer : Le village des petites-Dalles est assurément l'un des incontournables de cette étape. Sur les hauteurs, le château de Sassetot-le-Mauconduit a accueilli l'impératrice Elisabeth, plus communément surnommée Sissi.

Etape 6 : (20km)  La sortie de Janville, commune de Paluel, ville de départ de ce nouveau segment, s'effectue sans encombres. Les passages à travers champs rythment le début de la journée. Après avoir laissé derrière moi les plaines de Janville et de Femmare, la sortie du Tot m'oblige à passer à proximité de la Centrale électrique de Paluel. Le paysage n'est pas le plus exaltant rencontré jusqu'alors. Mais il fait partie intégrante de ce GR 21. La cohabitation avec le site électro-nucléaire ne dure néanmoins pas longtemps et le sentier, situé à proximité de la mer, rappelle, dans la foulée, le randonneur aux beautés du territoire cauchois. La longue ligne droite me pousse jusqu'à Saint Valery en Caux. J'arrive sur les hauteurs de la station balnéaire et accède au centre ville par la sente des Douaniers, baignée de soleil, le panorama y est alors magnifique. Sur le port, les pêcheurs donnent de la voix pour vendre leurs poissons.  Le parcours m'amène ensuite jusqu'au front de mer, où les galets éparpillés, stigmates des vents violents de la veille, subsistent encore. Dans la foulée, la route s'élève pour la première fois. Via les escaliers menant à la falaise d'amont et au monument Costes-et-Bellontes, érigé en mémoire des aviateurs éponymes, auteurs, en 1930, du premier vol Paris-New York sans escale. Je retrouve les tracés linéaires du début d'étape. Ceux-ci me poussent jusqu'au parc éolien de Manneville-ès-Plains. Retour à proximité du littoral, passages par corridors écologiques et arrivée sur Veulles-les-Roses : le dénouement est séduisant. Cette sixième étape aura été particulièrement agréable. Le passage par Saint Valery en Caux et l'arrivée à Veules-les-Roses, deux stations renommées et appréciées de la population cauchoise.

 

Etape 7 : (17km)  Un nouveau segment entre les villages de Veules- les-Roses et Sainte-Marguerite-sur-Mer. J'ai donc entrepris l'ascension de la sente à sel, à la sortie du village. S'en est suivie une longue ligne droite à travers champs pour débarquer, à Sotteville-sur-Mer. Le passage par ce village a d'ailleurs été l'occasion de revenir à proximité du littoral. Non loin du sentier, sur les hauteurs des falaises, se trouve d'ailleurs l'escalier de la Pointue, renommé pour ses 231 marches, lesquelles permettent d'accéder à la plage sottevillaise. Mais, aussitôt cet endroit dépassé, j'ai repris mon chemin vers les terres. Pendant quelques kilomètres. Avant d'effectuer une nouvelle volte-face. Direction la vallée de Saussemare et Saint-Aubin-sur-Mer. Le premier de ces deux lieux permet, une fois de plus, de bénéficier d'une vue imprenable sur la mer et les falaises cauchoises. A la sortie du village le sentier longe la D75. Et bifurque ensuite dans la campagne via la côte de Flainville. Les derniers rayons de soleil se couchaient alors. Je jugeais qu'il me restait cinq kilomètres à parcourir. Et avec la tombée de la nuit. ceux-ci devraient s'effectuer dans un décor de plus en plus sombre. Mais, cela ne me déplaisait pas . Les couleurs observées différaient de tout ce que j'avais pu observer depuis mon départ du Havre. A Quiberville, la digue était en outre, éclairée. Ce qui ne freinait pas d'avantage mon avancée. J'effectuais l'ultime montée vers Sainte-Marguerite-sur-Mer à l'aide d'une lampe torche. Mon sentiment général : Tracée entre bord de mer et campagne, cette septième étape aura visuellement été très intéressante. Les paysages y sont aussi changeants que magnifiques.

Etape 8 : (20 km) Arrivé à Sainte-Marguerite-sur-Mer dans l'obscurité la plus totale, Je me suis élancé dès les premières lueurs du jour pour cette étape. Le tracé m'emmène, dès les premiers mètres, dans le bois de Vasterival. Plusieurs arbres sont couchés et les nombreuses branches arrachées jonchent le sentier. Mais le décor n'est pas déplaisant. Je parviens jusqu'au phare d'Ailly. Le sentier forestier me pousse jusqu'au hameau de Vasterival. L'émerveillement est total. La suite du parcours et la traversée de Varengeville-sur-Mer n'affectent d'ailleurs en rien ce précédent sentiment. Les bâtisses anciennes se démarques avec splendeur. L'église Saint-Valery, dessinée en son temps par Claude Monet (1840-1926), et son cimetière marin, ou repose le peintre Georges Braque (1882-1963), situés légèrement en retrait du sentier, m'obligent à faire un détour. Mais le jeu en vaut la chandelle. Le panorama sur la mer, les falaises et au loin la ville de Dieppe est tout bonnement incroyable. De retour sur le tracé du GR21, j'entreprends successivement la descente de la Gorge des Moutiers, une ouverture sur la mer en contrebas de l'édifice religieux susdit, et une ascension jusqu'à la rue de l'Aumône. Je longe la maison Mirabeau, une importante demeure sur le haut de la falaise. Je dévale ensuite la pente jusqu'à la plage du Petit-Ailly. Puis je débarque à Pourville-sur-Mer. A cet instant seuls cinq ou six kilomètres me séparent de Dieppe. Une heure plus tard, depuis le château-musée dieppois, je domine l'ensemble de la ville. Cette huitième étape aura assurément été l'une de mes préférées depuis mon départ du Havre. Les passages forestiers, nombreux et bien entretenus, se prêtent au dépaysement le plus total. L'église Saint-Valery de Varengeville-sur-Mer, la plage de Pourville-sur-Mer ou l'arrivée via le château-musée de Dieppe ne gâchent rien à ce plaisir.

Etape : 9 (40 km) Dieppe direction Saint-Martin-en-Campagne. Plusieurs dizaines de minutes me sont nécessaires pour quitter le centre-ville dieppois. Le tracé multiplie les détours mais offre un panorama complet de la ville : front de mer, port de plaisance et quartier du Pollet. Cest par ce dernier que je quitte Dieppe. et atteint successivement Neuville-les-Dieppe, et la plage de Puys. Après une première ascension difficile, je parviens à l'entrée du Camp de César, nom donné à un ancien « oppidum » (N.D.L.R : ville fortifiée caractérisée par la surélévation d'éléments naturels comme une colline, par exemple). Je traverse ensuite les villages de Braquemont et Belleville-sur-Mer. En contrebas de cette ultime localité, la valleuse du Val au Prêtre permet de se laisser aller à l'évasion et à la contemplation. Sur la plage, plusieurs personnes pratiquent la pêche à pied. De mon côté, je n'ai pas le temps et doit reprendre ma route. Vers Berneval-le-Grand. Et Saint-Martin-en-Campagne, hameau de Petit-Caux, où je choisis d'interrompre mon avancée.

Etape 10 :(40km) Pour cette dixième et dernière randonnée. Le contournement du site électronucléaire de Penly n'est pas des plus enthousiasmants. Heureusement, celui-ci ne s'éternise pas. Et l'arrivée au camp d'Adane me ramène à la beauté des paysages normands. Le sentier s'étire. Sur ma gauche le littoral. Sur ma droite des champs à perte de vue. Avec pour seuls bruits de fond, la mélodie des vagues conjuguée au chant des mouettes. Après avoir dépassé Tocqueville-sur-Eu, une déviation est mise en place suite à un récent éboulement de falaises et m'oblige à revenir dans les terres. Le chemin forestier emprunté est difficilement praticable. Mais, cela ne m'arrête pas. Déterminé, j'arrive ainsi à Criel-sur-Mer. Mon rythme a été particulièrement soutenu jusqu'alors. Le détour imposé par le Val Fleuri et Mesnil-Sorel ne me freine pas plus que cela. Je débarque sur les hauteurs du Tréport quelques dizaines de minutes plus tard. Mon périple n'en est néanmoins pas encore terminé. Je dois descendre dans le centre-ville et rallier la gare. Ce que j'effectue avec des sentiments partagés. Le plaisir d'avoir bouclé mon premier sentier de grande randonnée et l'amertume que cela soit déjà fini…
Mon sentiment général : Dix étapes, une quarantaine d'heures passées sur le sentier du GR 21, prés de deux cents kilomètres  parcourus et autant de paysages magnifiques rencontrés. Cette aventure aura tout simplement été une révélation. La Normandie recèle des lieux splendides. Et les différentes randonnées effectuées sur ce tracé m'en aurons donné plus qu'un aperçu.

 

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5 mars 2020 4 05 /03 /mars /2020 09:22
Côte D'Albâtre

Belle satisfaction partagée par Daniel Legros, vice-président des affaires culturelles de la communauté de communes de la côte d'Albâtre. En effet, Pierre Jolibois, élève qui a débuté son apprentissage du piano auprès de Corine Bertucat, de la formation musicale aves Reynald Lambert, ainsi que le trombone et la basse au conservatoire de la côte d'Albâtre, vient d'intégrer le conservatoire à rayonnement régional de Rouen en cycle d'orientation professionnelle (COP) en cette rentrée scolaire sur deux disciplines, à savoir le piano et le piano jazz. Visage bien connu sur notre territoire, Pierre a participé à de nombreux concerts de la classe de piano, en formation jazz et autres rendez-vous proposés par le conservatoire. Il rejoint ainsi la liste des « anciens » élèves de la côte d'Albâtre qui ont depuis, poursuivi leur formation dans d'autres conservatoires (en France comme à l'étranger) et entamé des carrières de solistes et d'enseignants. Pour Daniel Legros, « il s'agit d'une belle reconnaissance de la qualité des enseignements proposés par le conservatoire, aussi bien en musique qu'en danse et invite les élus que nous sommes à poursuivre notre engagement en faveur d'un nouveau conservatoire en rapport avec son classement et le renom culturel de la côte d'Albâtre. Je souhaite à Pierre une réussite totale dans la carrière qui s'ouvre à lui ». À noter qu'Anselme Loue a également intégré le conservatoire de Rouen en classe de trompette et que Florian Dubot (ancien élève) a intégré le conservatoire royal de Bruxelles en classe de piano.

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3 mars 2020 2 03 /03 /mars /2020 13:40

2009 : Raymond Poulidor en visite à Bolbec. Le cycliste de légende, est décédé le mercredi 13 novembre 2019 à l'âge de 83 ans. L'occasion de se souvenir de sa visite à Bolbec le 30 mai 2009. Serge Anquetil, ancien président du COB cycliste, s'en souvient encore. « C'était une véritable star pour nous autres amateurs de vélos. Dans notre jeunesse, nous ne rations jamais un Tour de France pour assister au célèbre duel avec Jacques Anquetil ». Serge qui partage son nom avec le rival de Poulidor, se souvient même avoir osé un trait d'humour : « Je lui ai demandé si ça ne le dérangeait pas de prendre une photo avec quelqu'un qui s'appelle Anquetil. Il m'a répondu que non avec un sourire ». Pour l'anecdote, Raymond Poulidor n'a jamais réussi à battre Jacques Anquetil et était considéré comme un éternel second. « C'était un monsieur très simple et accessible, se souvient Serge Anquetil. Son décès nous touche énormément. Raymond Poulidor, en plus d'être un grand sportif, était un homme gentil et chaleureux ».

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